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1 cm

Vbîe tant ce qui pourra m'afssiger ce sera
,w de voir quelquefois que ceux qui s’at-
;» tribuent une sorte de domination sur la
s> création entière , se trouvent réellement
i» surpassés par des êtres d’une elasse in-
» ferieure. Après ces observations , vous
» ne serez point étonnée , Madame , si je
» prends quelquefois la défense de ces ai-
5> niables domeftiques qui nous accompa-
«0 gnent dans notre retraite. De toutes les
« créatures à quatre pieds , je suis on ne
» peut plus passionné pour les petits chiens.
»Je n’aime pas moins toutes les espéces
» de compagnons muets que j’ai eus , &
;» avec lesquels j’ai passé ma vie pendant
:» cinq ans sans autre société . ou très oeu.
s» Vous ne sere -
multitude de
•» voir ici une
s> feuille. »
L’Auteur dé<
maux domestiç
& chacun de (
ou plusieurs c
« > 1 : - •
Les animaux
jets dans lesqu
intéressantes-; i
Sommes ; il a
morale en aéH
événements or<
marque , sur-t
intitulée : la lé
gnus , dont le
saconte lui-mêi
dès sa premier
suent même <
l’art dans l’A
dans des détail
les Instituteun
y t '
fausies & abiurdes qui paroissoient propres
à le lui faire perdre. Une soule de malheurs
qui se- succédent & se réunisient contre lui,
le tirent de la retraite dans laquelle il s’é-
toit consiné p ir goût , & le portent sur
le grand théâtre du monde. Ou s’attend
bien qu’il y est très neuf 3 sa philosophie
bénévole , & sa candeur le mettent dans
bien des sicuations singulieres ; dans toutes
il touche le lecteur , qui ne laisse pas de
rire en même temps de la bonhomie qui
l’attendrit & qu’il admire. L’Auteur s’est
attaché à réunir ces sentiments opposiés , 8c
il l’a fait avec succès ; ce double esfet pro-
duit toujours du plaisir , lorsqu’il est me-
nasé de maniéré que l’un ne nuise point
ire de Benignus n’est point
: se propose peut-être d’y rc-
1 continuer ; il doit prendre
>int trop l’étendre 5 il en rc-
1 monotonie , ou peut-être il
l’esprit dans lequel il a com-
icnceraent , & d’un ouvrage
agréable , il en feroic un
’on ne liroit plus. Il a par-
présent plusieurs états de la
choisi ceux qui portent avec
d’originalité ; dans les autres
s que des nuances de ce qu’on
; & les nuances ne rempla-
les caraâeres particuliers &
nonces.
dûmes offrent en général une
iriété ; des anecdotes , des fiâ-
tes , de pièces de vers ; cha-
choses est amenée naturelle-
niere que tout est enchassé,
>uvrage complet dont le but
oral ; l’Auteur a de la philo»
ur tout, de la sensibilité ; il
u beaucoup les ouvrages de
oir étudié la maniéré , & ors
ffuset l’éloge de l’avoir sou-
ie.
E S-LETTRE S.
N T I Q U I T É S.
&c. Difcujjistn du temoigna-
C G C G î,
,w de voir quelquefois que ceux qui s’at-
;» tribuent une sorte de domination sur la
s> création entière , se trouvent réellement
i» surpassés par des êtres d’une elasse in-
» ferieure. Après ces observations , vous
» ne serez point étonnée , Madame , si je
» prends quelquefois la défense de ces ai-
5> niables domeftiques qui nous accompa-
«0 gnent dans notre retraite. De toutes les
« créatures à quatre pieds , je suis on ne
» peut plus passionné pour les petits chiens.
»Je n’aime pas moins toutes les espéces
» de compagnons muets que j’ai eus , &
;» avec lesquels j’ai passé ma vie pendant
:» cinq ans sans autre société . ou très oeu.
s» Vous ne sere -
multitude de
•» voir ici une
s> feuille. »
L’Auteur dé<
maux domestiç
& chacun de (
ou plusieurs c
« > 1 : - •
Les animaux
jets dans lesqu
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Sommes ; il a
morale en aéH
événements or<
marque , sur-t
intitulée : la lé
gnus , dont le
saconte lui-mêi
dès sa premier
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l’art dans l’A
dans des détail
les Instituteun
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fausies & abiurdes qui paroissoient propres
à le lui faire perdre. Une soule de malheurs
qui se- succédent & se réunisient contre lui,
le tirent de la retraite dans laquelle il s’é-
toit consiné p ir goût , & le portent sur
le grand théâtre du monde. Ou s’attend
bien qu’il y est très neuf 3 sa philosophie
bénévole , & sa candeur le mettent dans
bien des sicuations singulieres ; dans toutes
il touche le lecteur , qui ne laisse pas de
rire en même temps de la bonhomie qui
l’attendrit & qu’il admire. L’Auteur s’est
attaché à réunir ces sentiments opposiés , 8c
il l’a fait avec succès ; ce double esfet pro-
duit toujours du plaisir , lorsqu’il est me-
nasé de maniéré que l’un ne nuise point
ire de Benignus n’est point
: se propose peut-être d’y rc-
1 continuer ; il doit prendre
>int trop l’étendre 5 il en rc-
1 monotonie , ou peut-être il
l’esprit dans lequel il a com-
icnceraent , & d’un ouvrage
agréable , il en feroic un
’on ne liroit plus. Il a par-
présent plusieurs états de la
choisi ceux qui portent avec
d’originalité ; dans les autres
s que des nuances de ce qu’on
; & les nuances ne rempla-
les caraâeres particuliers &
nonces.
dûmes offrent en général une
iriété ; des anecdotes , des fiâ-
tes , de pièces de vers ; cha-
choses est amenée naturelle-
niere que tout est enchassé,
>uvrage complet dont le but
oral ; l’Auteur a de la philo»
ur tout, de la sensibilité ; il
u beaucoup les ouvrages de
oir étudié la maniéré , & ors
ffuset l’éloge de l’avoir sou-
ie.
E S-LETTRE S.
N T I Q U I T É S.
&c. Difcujjistn du temoigna-
C G C G î,