Annee 1775 Num. 17.
AU X DEUX-PONTS.
st
SI-RENISSIME
GAZETTE UNIVERSELLE
De Litterature.
SCIENCES.
P O L I C K.
ETTiit to nobody ,
&c. Lettre a Per-Jon-
ne ,Jur la negltgence
& L'inconduite des
Ecclejiastiques fupe-
rieurs, 6* particulie-
rement d'un Eveque
moderne; par Sul-
pice Severe : A
Londres iq-jj , chez
Kearssey. zra-8®.
il y a long tem-ps que le bas Clerge se plaint
du Clerge Superieur ; & on peut trouver par
sout que ce n’est pas toujours (ans raison.
L’Auteur de ce paraphier a pris lenom de Se-
vere , & la maniere dont il ecrit, justifie alTez
cette denoraination. C’est aux Eveques qu’il
en veut. » Je leur rends , dir il, le res-
pedt que je leur dois > & je le prouYc
j» er> leur montrant leurs devoirs qu’ils ne-
» gligenc » . II considereici leur cönduire re-
lativement ä la Confirmarion, ('Ordination,
& la distribution des Beneficcs. Le second
arcicle lui sournir quelques anecdotes , en-
tre lesqüelles nous choisirons celle-ci.
» Dans une de ces promenades que fonc
» frequemment les Eveques , & qu’ils ap-
» pellent coramunement, & avec allez d’ab-
n surdite du nona de visite , un pauvre
n Ecclesiastique qui Ce proposoit d’entrer
» dans leMinistere, ä la premiere Ordi-
n nation , se presenta pour une affaire par-
n ticuliere devant son Diocesain; il rann»
» tra tant de stupidite , & d’ignorance que
» le Prelac ne put s'empecher de s ecrier :
>» comment est-ii possible que de pareils
» hommes osent se deshner a setar Eccle-
» siastique ? Si quel est 1 Eveque qui ose-
» roic Ordonner cclui-ci ? l’Archidiacre
» etoit present, & rencherit sür sa gran^-
» deur; apprenanr que l’humble Clerc s’ap-
n pelioic Salomon , il joua lur le- mot cn
AU X DEUX-PONTS.
st
SI-RENISSIME
GAZETTE UNIVERSELLE
De Litterature.
SCIENCES.
P O L I C K.
ETTiit to nobody ,
&c. Lettre a Per-Jon-
ne ,Jur la negltgence
& L'inconduite des
Ecclejiastiques fupe-
rieurs, 6* particulie-
rement d'un Eveque
moderne; par Sul-
pice Severe : A
Londres iq-jj , chez
Kearssey. zra-8®.
il y a long tem-ps que le bas Clerge se plaint
du Clerge Superieur ; & on peut trouver par
sout que ce n’est pas toujours (ans raison.
L’Auteur de ce paraphier a pris lenom de Se-
vere , & la maniere dont il ecrit, justifie alTez
cette denoraination. C’est aux Eveques qu’il
en veut. » Je leur rends , dir il, le res-
pedt que je leur dois > & je le prouYc
j» er> leur montrant leurs devoirs qu’ils ne-
» gligenc » . II considereici leur cönduire re-
lativement ä la Confirmarion, ('Ordination,
& la distribution des Beneficcs. Le second
arcicle lui sournir quelques anecdotes , en-
tre lesqüelles nous choisirons celle-ci.
» Dans une de ces promenades que fonc
» frequemment les Eveques , & qu’ils ap-
» pellent coramunement, & avec allez d’ab-
n surdite du nona de visite , un pauvre
n Ecclesiastique qui Ce proposoit d’entrer
» dans leMinistere, ä la premiere Ordi-
n nation , se presenta pour une affaire par-
n ticuliere devant son Diocesain; il rann»
» tra tant de stupidite , & d’ignorance que
» le Prelac ne put s'empecher de s ecrier :
>» comment est-ii possible que de pareils
» hommes osent se deshner a setar Eccle-
» siastique ? Si quel est 1 Eveque qui ose-
» roic Ordonner cclui-ci ? l’Archidiacre
» etoit present, & rencherit sür sa gran^-
» deur; apprenanr que l’humble Clerc s’ap-
n pelioic Salomon , il joua lur le- mot cn