( 5^ )
Annes 177^
Num. 71.
AU X DEUX-PONTS.
AK EC PRI KI LE GE
GAZETTE UNIVERSELLE
De Litterature.
SCIENCES.
Histoire S Acres.
( Bible ensin explt*
quee ; par plusieurs
Aumöniers de S. M.
L. R. D. P. ; A
Londres 177^, vol.
zn-8*.
A Dieu ne plaiCe
que nous ayons sür
ce livre Divio une
autre croyance que
celle de l’Eglise l nous savons , comme le
dit St. Augustin , qu’il est inaccesiiblc a
I’orgueil des sages du siecle ; & si nous
rapportons quelques pasiages de ses nou-
veaux Commentateurs, ce n’est que pour
donner une nouvelle preupe de cette grande
verite. D’ailleurs nous croyons qu’il im-
porte a notre saintc religion qu’on faße
ronnoitre leur ouvrage, afin que les hum-
bles & les petits, les seuls a qui se devoi-
<knt les seus caches de la Bible > ne dif¬
ferent pas de combattre de si dangereux
advetsaires.
n Du commenccment les Dieux fit le
Ciel & la terre. Or la terre etoit To'nu ba-
hn 8c le vent de Dieu couroic sür les eaux.
&c. Et il fit l’homme a son image & gil Ic
fit male & femelle. » Cepasiage dont quel-
ques Rabbins st sont servis pour prouver
que l’bomme fut cree hermat hiodite9 donne
lieu aux derniers interpretes de faire cettc
lessexion : » voila l’homme & la femme
crees ; & cependant tout l’ouvrage de la
creation est complet; le Seigneur fait en-
core rhomme & il lui prend une cöre pour
en faire une femme » . A la verite ils onc
la bonne foi d’ajouter que ce n’est poinc
sans doute une conrraditftion, que ce n’est
qu’une maniere plus etendue d’expliquer ce
qu’on avoit d’abord annonce.
» Car 1c meme jour que tu en auras
mange ( du fruit de l’arbre de la sciencc
du bien & du mal ) tu mourras de morc
tres certainement ».Cen’etoit sans doute„
ddscw-ils, qu’une feine commi atoire , puis-
B b b b
Annes 177^
Num. 71.
AU X DEUX-PONTS.
AK EC PRI KI LE GE
GAZETTE UNIVERSELLE
De Litterature.
SCIENCES.
Histoire S Acres.
( Bible ensin explt*
quee ; par plusieurs
Aumöniers de S. M.
L. R. D. P. ; A
Londres 177^, vol.
zn-8*.
A Dieu ne plaiCe
que nous ayons sür
ce livre Divio une
autre croyance que
celle de l’Eglise l nous savons , comme le
dit St. Augustin , qu’il est inaccesiiblc a
I’orgueil des sages du siecle ; & si nous
rapportons quelques pasiages de ses nou-
veaux Commentateurs, ce n’est que pour
donner une nouvelle preupe de cette grande
verite. D’ailleurs nous croyons qu’il im-
porte a notre saintc religion qu’on faße
ronnoitre leur ouvrage, afin que les hum-
bles & les petits, les seuls a qui se devoi-
<knt les seus caches de la Bible > ne dif¬
ferent pas de combattre de si dangereux
advetsaires.
n Du commenccment les Dieux fit le
Ciel & la terre. Or la terre etoit To'nu ba-
hn 8c le vent de Dieu couroic sür les eaux.
&c. Et il fit l’homme a son image & gil Ic
fit male & femelle. » Cepasiage dont quel-
ques Rabbins st sont servis pour prouver
que l’bomme fut cree hermat hiodite9 donne
lieu aux derniers interpretes de faire cettc
lessexion : » voila l’homme & la femme
crees ; & cependant tout l’ouvrage de la
creation est complet; le Seigneur fait en-
core rhomme & il lui prend une cöre pour
en faire une femme » . A la verite ils onc
la bonne foi d’ajouter que ce n’est poinc
sans doute une conrraditftion, que ce n’est
qu’une maniere plus etendue d’expliquer ce
qu’on avoit d’abord annonce.
» Car 1c meme jour que tu en auras
mange ( du fruit de l’arbre de la sciencc
du bien & du mal ) tu mourras de morc
tres certainement ».Cen’etoit sans doute„
ddscw-ils, qu’une feine commi atoire , puis-
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