Gazette universelle de littérature (1776)

( *0« ) .
Que vois-je ! que! fpeAacle ! o ville Infortunee ! *
Dans uu ctang de feu ces murs sont disparus
De ssamme & de volcans sanscesse cavitonn«e,
Uss abime s’entrouvre ; & Cybilt etonnee
Ne tc retrouve plus.
Par MC...

Tranqullles haldtans de ce« cllmats heureux.
Uns coupe ä la rnain , bientot le liehe automns .
Va faire avec transporr bouillonner daus la tonae
Vos yins delicieux.
Mais quel hortible bruit vient de se faire entendre !
Je vois un mont brulant qui paroit dans les airs:
Lafoudre dans son sein s’allume & vient repandre
Des tourbillons de feu , de fumee Cc decendre.
Vomis par lts enfers.
La terre tout ä coup ch.mcelante , eperdue
Semble fuit en tunaulte au centre du ncant j
Le char du Dicu du jour se deröbe ä la vue j
La nature se trottbie Sc parqit confondue
£n cet afl'reux momepr.
La merau meme instant reculant d’epouyante
Va se precipiter en ses goussres profonds.
Mais Neptune en couroux , d’une voix cfFiayants,
fait porter jusqu’aux cieux son onde mugissaiice
Par les yencs furibsnds.
Valcain dans son audace i son.de le Tartare:
11 a pompe les feux desesnoirs souterrains.
Au sommecde l’Erna safureur nous prepare
Des horreurs de l’abiuie une imagc barbarc
Et funelte aux humains.
On voit couler des ssancs de ce mont formidable ,
Des torrens de birume Sc de souftle enssammes.
lis sillonnent la terre : & leurs cours effroyable
Va causer pour janaais la perte incvitablc
De ces champs allarmes.

On vient de publier a Rome le 4e. vol.
d’un magninque ouvrage , intirule: Hortus
Romanus , qui contiendra 8 a io vol. ,
dont chacun est compose de cent planchcs,
qui representent avec toute l’exadfitude
possible , les plantes qui sont dans le jar-
din botanique de Rome. Le nombre en est
considerable , &c ccmprend tous les genres
decrits par Tournefort , & plusieurs de
ceux decrits par M. Linneas. On a suivi
dans leur distribution le systeme du pre-
mier , en y joignant cependant plusieurs
additions de M. Linnarus.
La souseription est de yy liv. de France
par chaque volume. Elle n’est ouverte que
pour 500 exemplaires ; & ce nombre etanr
rempli , le prix en deviendra plus conside-
rable. On souserit a Rome , chez les sieurs
Bouchard & Gravier , Libraircs , & aux
Deux-Ponrs, ä l’Imprimerie Ducale.

* Herculaneum,

On fouferit pour la Gazette universelle de Litterature, compofee de deuxseuilles par
^femaine, prix dix-huit livres pour la France, port franc par la Posie, aux Deux-
PONTS, aTImprimerie Ducale; ä PARIS, che{ Lacombe, Libraire, rue Chrißine,
au Bureau general de Correspondan.ee , place des Viäoires, dans les Bureaux particuliert
de Correspondance dans les disserentes villes de France, & che{ les Direcleurs des Poßes
fr les principaux Libraires.
On souserit ausß pour la Gazette des Deux-Ponts, composee egalement de deux seuiller
par semaine, moyennant trente - six livres, prix de VAbonnement, port sranc par la
Foße, ä PARIS, au Bureau general des Ga^ttes etrangeres , rue de la Jußienne t
ä Abbeville, chez M. Mortellier ; ä Amiens, chez M. Francois; ä Arras;
chez M. Laureau ; ä Bethune , chez M. Rameau ‘ £ Besancon , chez M. Raymond ,
ä Bordeaux, chez les sreres Labottiere ; ä Boulogne, chez M. Lennel ; a
Calais, chez M. Cajsery; ä Cambray, chez M. Berthoud ; ä Douay, chez
M. Dubois; ä Dunkerque, chez M. Fourcade; ä Lille, chez M. Jacque^ :
ä Lyon, chez M. Chomety; ä Maubeuge, chez M. Wilmet; ä Nancy, chez
M. Farlet; ä St. Omer, chez M. Haguet; ä Strasbourg, chez M. deMilly,
Contröleur des Posses ; ä ValeNciennes, chez M. Quesnel.
Le prix de la souseription des deux Ga\ettes pour rAllemagne, eß de ß Borins chacunt
prise aux Deux Fonts,

DE L’IMPRIMERIE DUCALE