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Gazette universelle de littérature — 1776

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[Num. 41-50]
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https://doi.org/10.11588/diglit.44756#0375
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T J7?
bseaui qui Tont au cabinet da Roi, dans
celui de M. le Duc d'Orleans, & dans quel-
qnes Eglises , ä peine est il dir un mot des
tableaux qui sont chez l’Etranger. 11 est
vrai , que cer ouvrage , comme l’annonce
l’Auteur, a sür les autres l’avantage de
faire mention d’un plus grand nombre de
Teinties , qu’aucun de ceux qui ont &e
donnes en France sür le mhe sujet. Ils
sont divises par ecoles; aux ecoles Ro-
maine , Florentine , Venitienne, Lombar-
de , Allemande, Flamande , Hollandoisc
& Fran^oise , l’Auteur joint deux classes ,
l’une des Peintres Napolitains & Genois ,
& l’autre des Peintres Espagnols. Dans cha-
que Ecole les principaux Peintres ont des
notices plus detaillees, on y distingue leur
genre & leur maniere , les autres moins
celebres n’ont que des notices tres limples,
ou l’on indique leur nom , l’annee de leur
mort , & leurs maitres. Des details cir-
constancics des principaux ouvrages des
plus grands Peintres , seroient beaucoup
plus instrutftifs. Cet ouvrage ne peut etre
regatde que comme un bon catalogue des
Peintres.
Poesie.
Les a-propos de la Societe , ckansons,
par M. L.... Avec toutes les ckansons no-
tees > belle edition , ornee de vignettes. A
Paris 1776 , chez toutes les Libraires , qui
vendent les nouveaures. 5 vol. zzz-8°.
M. L.... est celui de tous ceux qui ont
£crit dans ce genre si cheri des Francois,
dont les chansons se sont le plus repan-
dues. On en retrouv« dans ce recuei! qu’on
chante depuis vingt-cinq ans , sans que la
plupart de ceux qui les chantent, sachent
qu’elles sont de l’Auteur d’Egle , de Silvie,
de Amoureux de quirle ans. Les couplets de
la plupart des cnansonniers n’ont de me-
rke , que dans leurs societes & chantees
par eux-memes ; le moment & l’a-propos
en font tout le prix : celles-ci sont bonnes
en tout temps. Tour le monde connoit les
suivantes. Toujours seule , disoit Nina, &c.
tnon tnutou, j en fais mon bijou, &c. Ak\
vous alle% parsumer d'ambre , ma skambre ,
&c. Le premier du mois de Janyier , &c.

Je tri app eile le lottg , &c. Ma belle , inä.
toute belle , &c. II n’y en a aucune dans cc
recueil qui n’offre quelque trait ingcnieux;
plusieurs , sür-tout dans le troisieme vo-
lume que l’Auteur a intitule les A-propos
de la solie , forment des scenes tres plai-
santes , & sont remplies d’un excellent co-
mique ; leur etendue ne nous permet den
eiter aucune de ce genre. Nos Ledleurs se
contenteront de la suivante que nous pre-
nons au hazard. Elle est sür un air Lan-
gucdocien tres connu. L'ou cor que tu rria-
bios donnat, &c. ou le coeur que tu m’a-
vais donne.
Pouquet a Madelaine,
Elle sut plaire a tous les yeux
Votre aimable Patrone ;
A Paphos , comme dans les Cieux s
Elle obtint la Couronne ;
Audi dans l’une & l’autre Cours
Pour chanter ses louanges ,
On vit disputer tour 2 tour
Les amours & les anges.
Sa morale eut trop de rigueur: X
Eh ! peut eile etre utile ,
Quand pour vouloir sauver un coeur
On en fait damner mille !
L’amour , offroit a ses desirs
Tout cc qu’il offre aux vo:res ■
Laissez-ia pleurer ses plaisirs,
Riez toujours aux nötres.
Que de Coeurs souffriroient a voir
La beaute dans les larmes !
Eh ! peur-on se faire un devoir
De l’oubli de ses chartnes !
Fixez toujours , comme en ces lieux ,
Les heureux que vous faires ,
Et croyez qu’on trouve les cieux
Au sejour ou vous etes.
Roman.
Valmore , anecdote sranpoife ; par M.
Loaisel de Treogate , Gendarme du Rot,
Avec cette Epigraphe :
funtre quos manent beati. Ovjd. *
 
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