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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 17.1864

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Nr. 3
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Campori, Giuseppe: La majolique et la porcelaine de Ferrare, [2]
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https://doi.org/10.11588/diglit.18740#0234

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LÀ MAJOLIQUE ET LÀ PORCELAINE.

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tard, en 1763, alla diriger la fabrique de Pesaro, dont le rétablissement
fut suivi d’un heureux succès et d’un débit considérable1; et Ignace
Cavazzuti, Modenais, qu’on trouve plus tard faisant des peintures poul-
ies fabriques vénitiennes de majolique et de porcelaine, et dirigeant la
manufacture de la majolique de Lodi.

La manufacture de Sassuolo, à laquelle fut jointe ensuite la fabrica-
tion de la poterie à la façon de Yicence, existe encore, mais réduite à des
ouvrages grossiers et d’un usage commun.

Quelques années plus tard, un certain Jean Oxan, Allemand originaire
de la Franconie, fit au duc François III la proposition d’établir à Modène
une fabrique de porcelaine et de faïence à la mode anglaise, avec cette
seule condition : qu’on lui ferait l’avance des frais de premier établisse-
ment, évalués par lui à 3,200 livres; mais son offre ne fut pas acceptée.

Pour résumer les faits par nous exposés, nous croyons avoir établi
les points suivants : 1° les premiers essais faits dans le but de fabriquer
la porcelaine, quelque imparfait qu’en ait été le succès, l’ont été à Venise,
en 1519, et par un ouvrier vénitien, à l’instigation d’Alphonse Ie1', due de
Ferrare, mais n’ont pas été continués; 2° la reprise des expériences,
le mérite et la gloire d’avoir découvert la porcelaine tendre ou euro-
péenne appartiennent à Camillo d’Urbino, attaché comme fabricant de
majolique et comme peintre à la maison du duc Alphonse II, qui encou-
ragea et aida de toutes ses forces l’inventeur; 3° les porcelaines floren-
tines, jusqu’ici regardées comme les premières en date, doivent céder
cette priorité à celles de Ferrare.

Nous terminerons ici ce travail, tout en conservant l’espérance que de
nouvelles études permettront de rendre moins imparfaite la connaissance
de la majolique et de la porcelaine ferraraises, et de substituer des faits
prouvés aux incertitudes et aux hypothèses.

On trouvera à la suite de cette étude cinq documents dont le premier,
sans appartenir directement à notre sujet, a paru mériter aussi qu’on le
tirât de l’oubli, en tant qu’il fait connaître une des œuvres les plus
remarquables qui soient jamais sorties des fabriques d’Urbino.

m

GIUSEPPE CAMPOU I.

I. Passeri, op. cil., p. 92.

xvn.

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