LE MUSÉE DE L’ERMITAGE
A SAINT-PÉTERSBOURG
ET SON NOUVEAU CATALOGUE
ous n’avons aucunement l’envie de refaire
le chapitre intitulé Galerie de l’Ermitage,
qui se trouve dans le quatrième volume
des Musées cle l’Europe. Pour corriger
les imperfections de toutes sortes que n’ont
pu faire disparaître les soins donnés à
deux éditions succédant à la première,
pour essayer avec espoir de quelque
succès une révision nouvelle, il faudrait
avoir sous les yeux, afin de l’étudier sans
relâche, cette riche et vaste collection.
Mais une distance énorme nous en sépare.
Depuis que nous lui avons dit le dernier
adieu, l’âge s’est appesanti, et, quand on entre dans la vieillesse, on
s’assied au port, encourageant de plus jeunes et plus hardis voyageurs
à reprendre avec de meilleures chances le chemin qu’on leur a tracé.
Nous ne retournerons donc pas en Russie, et nous ne tenterons pas d’y
entraîner le lecteur. Mais il nous arrive de Saint-Pétersbourg un ou-
vrage non moins intéressant que nouveau, qui ranime nos souvenirs,
qui nous fait revoir ce que nous vîmes jadis, et qui nous semble offrir
l’occasion de quelques remarques capables d’intéresser aussi tous les
A SAINT-PÉTERSBOURG
ET SON NOUVEAU CATALOGUE
ous n’avons aucunement l’envie de refaire
le chapitre intitulé Galerie de l’Ermitage,
qui se trouve dans le quatrième volume
des Musées cle l’Europe. Pour corriger
les imperfections de toutes sortes que n’ont
pu faire disparaître les soins donnés à
deux éditions succédant à la première,
pour essayer avec espoir de quelque
succès une révision nouvelle, il faudrait
avoir sous les yeux, afin de l’étudier sans
relâche, cette riche et vaste collection.
Mais une distance énorme nous en sépare.
Depuis que nous lui avons dit le dernier
adieu, l’âge s’est appesanti, et, quand on entre dans la vieillesse, on
s’assied au port, encourageant de plus jeunes et plus hardis voyageurs
à reprendre avec de meilleures chances le chemin qu’on leur a tracé.
Nous ne retournerons donc pas en Russie, et nous ne tenterons pas d’y
entraîner le lecteur. Mais il nous arrive de Saint-Pétersbourg un ou-
vrage non moins intéressant que nouveau, qui ranime nos souvenirs,
qui nous fait revoir ce que nous vîmes jadis, et qui nous semble offrir
l’occasion de quelques remarques capables d’intéresser aussi tous les