UNION CENTRALE
DES
BEAUX-ARTS APPLIQUÉS A L'INDUSTRIE
EXPOSITION DES OEUVRES CONTEMPORAINES
ette Exposition est la troisième qu’ait orga-
nisée Y Union centrale des Beaux-Arts ap-
pliqués à l’Industrie. La première, en
1861, était une ébauche; la seconde, en
1863, une belle promesse; celle-ci est une
victoire ! On a résumé ici même1, il y a
quelques semaines, l’histoire de cette Union
centrale, dont la fortune rapide, en tant
qu’acte d’initiative privée, est un fait sans
précédents en France ; nous n’avons qu’un mot à ajouter : c’est que rien
ne prouve mieux la force de la pensée qui la dirige, l’activité du comité
d’organisation et de son digne président, M. Guichard, l’influence
avouée et directe qu’elle exerce déjà dans le centre de la fabrique pari-
sienne, que le succès de cette troisième Exposition. Si l’on songe que ces
expositions sont bisannuelles, et que, dans ce bref espace de temps, les
magasins renferment peu de ces modèles absolument nouveaux, que
celle-ci s’ouvre à T avant-veille de l’Exposition universelle, concours
international pour lequel le fabricant ne saurait trop tôt fourbir ses
armes, qu’en favorisant le principe de la personnalité, l’Union centrale
avait porté à l’amour-propre et aux intérêts de certains grands indus-
1. -Charles Blanc. Gazette des Beaux-Arts du t" septembre.
XIX.
47
DES
BEAUX-ARTS APPLIQUÉS A L'INDUSTRIE
EXPOSITION DES OEUVRES CONTEMPORAINES
ette Exposition est la troisième qu’ait orga-
nisée Y Union centrale des Beaux-Arts ap-
pliqués à l’Industrie. La première, en
1861, était une ébauche; la seconde, en
1863, une belle promesse; celle-ci est une
victoire ! On a résumé ici même1, il y a
quelques semaines, l’histoire de cette Union
centrale, dont la fortune rapide, en tant
qu’acte d’initiative privée, est un fait sans
précédents en France ; nous n’avons qu’un mot à ajouter : c’est que rien
ne prouve mieux la force de la pensée qui la dirige, l’activité du comité
d’organisation et de son digne président, M. Guichard, l’influence
avouée et directe qu’elle exerce déjà dans le centre de la fabrique pari-
sienne, que le succès de cette troisième Exposition. Si l’on songe que ces
expositions sont bisannuelles, et que, dans ce bref espace de temps, les
magasins renferment peu de ces modèles absolument nouveaux, que
celle-ci s’ouvre à T avant-veille de l’Exposition universelle, concours
international pour lequel le fabricant ne saurait trop tôt fourbir ses
armes, qu’en favorisant le principe de la personnalité, l’Union centrale
avait porté à l’amour-propre et aux intérêts de certains grands indus-
1. -Charles Blanc. Gazette des Beaux-Arts du t" septembre.
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