Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 22.1867

DOI Heft:
Nr. 2
DOI Artikel:
Aubert, Francis: Joseph-Marie Vien, [1]
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.19883#0189

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
JOSEPH-MARIE VIEN

ien naquit le 18 juin 1716 clans la plus
humble condition : Germain Vien, son
père, était maître serrurier2.

Son enfance fut celle de tous les ar-
tistes prédestinés : il fit pressentir ses
goûts dès l’âge le plus tendre, et ces goûts
furent contrariés; voilà en deux mots son
histoire jusqu’à l’âge de dix-huit ans.

A quatre ou cinq ans, il s’amusait à
découper en forme cl’arbres, de fleurs
ou d’autres objets dont l’imitation était
à sa portée, des cartes et du papier. A cette époque (1720 ou 21) où le

Il existe sur Vien quatre notices. L’une fait partie du Pausanias français. État
des Arts du dessin en France à l’ouverture du xix* siècle : Salon de i806, etc.
par un Observateur impartial, ouvrage anonyme qui parut en cahiers de 32 pagesi
du 10 octobre 1806 au 20 novembre 1807, et dont l’auteur est Chaussard. L’autre, lue
à la séance publique de l’Académie des beaux-arts, le 7 octobre '1809, par M. Joachim
Le Breton, secrétaire perpétuel de cette classe, figure dans le Magasin encyclopédique,
année 1809, tome VI (volume extrêmement rare, par parenthèse). La troisième forme
la 201e livraison de l’excellente Histoire des peintres, de M. Charles Blanc. La qua-
trième, de 8 pages in-8°, par Reboul, est sans aucune importance.

Le travail que nous publions, et qui a été récemment couronné, a été principalement
rédigé d’après les mémoires autographes et les papiers de Vien. Résultat de longues
et minutieuses recherches, il renferme vraisemblablement tout ce que l’on saura jamais
du maître de David. Il contient en outre sur quelques personnages importants du
dernier siècle, sur Mmc de Pompadour par exemple, des anecdotes absolument inédites.

2. Nous avons fait relever à la mairie de Montpellier son acte de baptême. —
D’un autre côté M. Victor Broussonnet dit dans ses notes pour servir à « l’histoire de
l’école de médecine de Montpellier à la fin du xvme siècle, « notes comprenant une
notice sur Pierre Boucher, médecin, que le père de Boucher était serrurier, demeurait
dans la rue Arc-d’Arènes et avait pour voisin un autre serrurier, maître Vien, père
d’un jeune peintre de distinction.
 
Annotationen