EXPOSITION UNIVERSELLE
BRONZE ET FONTE MODERNES
BRONZE.
La France, on peut le dire sans être
accusé de partialité, est sans rivale,
comme elle est presque sans concurrents,
dans l'art du bronze. Cela tient-il à ce
que nous seuls, possédant des chemi-
nées dont il faut garnir les tablettes,
l'immense production de pendules et de
candélabres qui en est résultée nous a
forcés d'entretenir de nombreux ateliers,
tandis que ce besoin n'existait point en
Angleterre, où les cheminées à charbon
de terre, peu profondes, effleurent pres-
que les murailles, non plus qu'en Alle-
magne où l'on se chauffe avec des poêles,
et qu'en Italie ou en Espagne, où l'on
n'allume que des braseros? Que cela se
réduise ou non à une question de tempé-
rature ou de combustible, toujours est-il
que la France a été depuis longtemps la
grande pourvoyeuse du monde en œuvres de bronze.
M. Elkington avait montré, en 1862, quelques désirs de faire entrer
BRONZE ET FONTE MODERNES
BRONZE.
La France, on peut le dire sans être
accusé de partialité, est sans rivale,
comme elle est presque sans concurrents,
dans l'art du bronze. Cela tient-il à ce
que nous seuls, possédant des chemi-
nées dont il faut garnir les tablettes,
l'immense production de pendules et de
candélabres qui en est résultée nous a
forcés d'entretenir de nombreux ateliers,
tandis que ce besoin n'existait point en
Angleterre, où les cheminées à charbon
de terre, peu profondes, effleurent pres-
que les murailles, non plus qu'en Alle-
magne où l'on se chauffe avec des poêles,
et qu'en Italie ou en Espagne, où l'on
n'allume que des braseros? Que cela se
réduise ou non à une question de tempé-
rature ou de combustible, toujours est-il
que la France a été depuis longtemps la
grande pourvoyeuse du monde en œuvres de bronze.
M. Elkington avait montré, en 1862, quelques désirs de faire entrer