EXPOSITION
DE LA
DES AMIS DES ARTS
DE BORDEAUX
a Société des Amis des arts de Bordeaux a
amené ses expositions, et particulièrement
Gelle-ci, à une moyenne de perfection qui per-
met de la proposer comme type aux sociétés
qui fonctionnent du nord à l’est et au midi de
la France. Un moins grand nombre d’objets
reçus que dans les années précédentes, un en-
semble rendu plus égal par l’absence des mé-
diocrités auxquelles elle a fermé ses portes, une saveur de nouveauté
fournie par les jeunes talents auxquels elle a fait des avances, tels sont
les caractères actuels d’une exposition que nous visitons toujours avec
plaisir, parce que nous connaissons les soins que se donnent, — avant,
pendant et après, — les personnes qui la provoquent, la dirigent et y
décident les acquisitions.
Nos lecteurs savent de reste que la Société des Amis des arts de Bor-
deaux doit son succès permanent et son importance grandissante à ce
qu’elle met incessamment en rapports directs les amateurs et les artistes.
Elle ne se borne pas, — comme celle de Lyon, jadis florissante, — à
encourager l’école locale, à s’isoler jalousement du foyer parisien; elle
ne se croit pas quitte en organisant, comme certaines autres, à de longs
intervalles, de vastes marchés de peinture dont le succès est endossé
d’avance par les rivalités de centre à centre : cette société fait l’éducation
de son public, en même temps qu’elle lui offre l’occasion de s’éprendre
de belle passion pour les œuvres d’art.
I. — 2e PÉRIODE. 53
DE LA
DES AMIS DES ARTS
DE BORDEAUX
a Société des Amis des arts de Bordeaux a
amené ses expositions, et particulièrement
Gelle-ci, à une moyenne de perfection qui per-
met de la proposer comme type aux sociétés
qui fonctionnent du nord à l’est et au midi de
la France. Un moins grand nombre d’objets
reçus que dans les années précédentes, un en-
semble rendu plus égal par l’absence des mé-
diocrités auxquelles elle a fermé ses portes, une saveur de nouveauté
fournie par les jeunes talents auxquels elle a fait des avances, tels sont
les caractères actuels d’une exposition que nous visitons toujours avec
plaisir, parce que nous connaissons les soins que se donnent, — avant,
pendant et après, — les personnes qui la provoquent, la dirigent et y
décident les acquisitions.
Nos lecteurs savent de reste que la Société des Amis des arts de Bor-
deaux doit son succès permanent et son importance grandissante à ce
qu’elle met incessamment en rapports directs les amateurs et les artistes.
Elle ne se borne pas, — comme celle de Lyon, jadis florissante, — à
encourager l’école locale, à s’isoler jalousement du foyer parisien; elle
ne se croit pas quitte en organisant, comme certaines autres, à de longs
intervalles, de vastes marchés de peinture dont le succès est endossé
d’avance par les rivalités de centre à centre : cette société fait l’éducation
de son public, en même temps qu’elle lui offre l’occasion de s’éprendre
de belle passion pour les œuvres d’art.
I. — 2e PÉRIODE. 53