DOI Heft:
Nr. 5
DOI Artikel:Lafenestre, Georges: Bernardino Luini, [1]
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.21405#0463
GAZETTE DES BEAUX-ARTS.
il 50
à s’ouvrir, les lèvres prêtes à parler. J’ai passé bien des heures avec lui,
et je l’ai toujours trouvé tel que je le rêvais ; j’ai bien vu en lui l’homme
de son œuvre, le bon garçon joyeux et aimable, rêveur et capricieux,
insoucieux de son temps et peut-être de sa gloire, tantôt soigneux à
l’excès, tantôt négligent à faire peur, mais modeste et sans pose, et qui
garda jusqu’au bout, avec la saine ivresse de la vie, l’amour de toute
grâce et de toute beauté, au milieu des jeunes filles et des enfants que
sa bonté attirait autour de lui, et qu’il aimait par-dessus tout à repro-
duire.
GEORGES LAFENESTRE.
(La fia prochainement.)
il 50
à s’ouvrir, les lèvres prêtes à parler. J’ai passé bien des heures avec lui,
et je l’ai toujours trouvé tel que je le rêvais ; j’ai bien vu en lui l’homme
de son œuvre, le bon garçon joyeux et aimable, rêveur et capricieux,
insoucieux de son temps et peut-être de sa gloire, tantôt soigneux à
l’excès, tantôt négligent à faire peur, mais modeste et sans pose, et qui
garda jusqu’au bout, avec la saine ivresse de la vie, l’amour de toute
grâce et de toute beauté, au milieu des jeunes filles et des enfants que
sa bonté attirait autour de lui, et qu’il aimait par-dessus tout à repro-
duire.
GEORGES LAFENESTRE.
(La fia prochainement.)