LES MUSÉES
LES ARTS ET LES ARTISTES
PENDANT LA COMMUNE 1
cette époque appartient une série
d’incidents assez inexplicables en ap-
parence , relatifs à l’envoi, en Angle-
terre, des œuvres des artistes français
destinées à l’Exposition internationale.
M. Du Sommerard, qui y devait re-
présenter la France, après avoir réin-
stallé les collections du musée de
Gluny, réunissait dans une des dépen-
dances de l’hôtel les tableaux et les
sculptures destinés à l’exposition, les
faisait emballer, puis partait pour Londres, afin d’v tout organiser. Lors-
que l’insurrection fut maîtresse de Paris, les soupçons contre tout ce qui
avait appartenu à l’ancienne administration commencèrent à renaître, et,
sous le prétexte que les caisses emmagasinées à l’hôtel de Gluny pou-
vaient contenir des objets appartenant aux musées, l’autorité militaire,
représentée par les gardes nationaux du poste, s’opposait à tout envoi.
Dès leur première réunion à l’École de médecine, le 10 avril, les
artistes s’étaient occupés de cet incident, qui ne devint une des princi-
pales préoccupations de la commission fédérale que dans le courant du
mois de mai.
Μ. E. Du Sommerard avait réclamé de Londres l’envoi des œuvres
1 · Voir Gazelle des Beaux-Arts, t. TV, 2e période, p. 285 et 414, et t. V, p. 41.
LES ARTS ET LES ARTISTES
PENDANT LA COMMUNE 1
cette époque appartient une série
d’incidents assez inexplicables en ap-
parence , relatifs à l’envoi, en Angle-
terre, des œuvres des artistes français
destinées à l’Exposition internationale.
M. Du Sommerard, qui y devait re-
présenter la France, après avoir réin-
stallé les collections du musée de
Gluny, réunissait dans une des dépen-
dances de l’hôtel les tableaux et les
sculptures destinés à l’exposition, les
faisait emballer, puis partait pour Londres, afin d’v tout organiser. Lors-
que l’insurrection fut maîtresse de Paris, les soupçons contre tout ce qui
avait appartenu à l’ancienne administration commencèrent à renaître, et,
sous le prétexte que les caisses emmagasinées à l’hôtel de Gluny pou-
vaient contenir des objets appartenant aux musées, l’autorité militaire,
représentée par les gardes nationaux du poste, s’opposait à tout envoi.
Dès leur première réunion à l’École de médecine, le 10 avril, les
artistes s’étaient occupés de cet incident, qui ne devint une des princi-
pales préoccupations de la commission fédérale que dans le courant du
mois de mai.
Μ. E. Du Sommerard avait réclamé de Londres l’envoi des œuvres
1 · Voir Gazelle des Beaux-Arts, t. TV, 2e période, p. 285 et 414, et t. V, p. 41.