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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 2.Pér. 8.1873

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Nr. 4
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Demay, Germain: Les sceaux du Moyen Âge, 1: étude sur la collection des archives nationales
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https://doi.org/10.11588/diglit.21410#0361

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344

GAZETTE DES BEAUX-ARTS.

Tresses de parchemin, de paille, de jonc, de cordelette. — D’autres
fois ces mêmes sceaux plaqués ont été cerclés de torsades de parchemin
cousues à la pièce ou de tresses en paille, en jonc, en cordelette. Une
lettre de Charles VI, relative à une concession d’eau aux Célestins, pos-
sède un sceau muni d’une torsade en parchemin ; la réception d’un aveu
par la chambre des comptes, en 1411, est plaquée de trois signets
protégés par des tresses en paille.

Boites de fer-blanc. — Vers le xve siècle, certains établissements
religieux, des cardinaux, quelques évêques et abbés, des universités, ont
imaginé d’encastrer leurs sceaux dans des boîtes de fer-blanc. Ce pro-
cédé a détruit beaucoup de types et n’en a pas conservé un seul. Les
sceaux de l’abbaye du Câteau, qui en avait adopté l’usage, ne présentent
plus que des ruines. Cependant ce mode a persisté jusqu’à nos jours.
Les sceaux apposés sur les derniers actes de nos rois sont tous dans des
boîtes de fer-blanc.

Boites en bois. — Puis sont venues les boîtes en bois, employées
avec succès en Allemagne, sur les bords du Rhin, à Montbéliard.

Boites en ivoire, en argent, en vermeil. — Enfin, dans des temps
plus modernes, des souverains étrangers ont scellé dans des boîtes en
ivoire, en argent, en vermeil. Maximilien, électeur de Bavière, donne
son adhésion au traité de Westphalie par un sceau contenu dans une
boîte en ivoire. Le sceau de l’empereur Joseph II, en 1770, est renfermé
dans une boîte en métal doré.

o. DF. MA Y.

(La suite pro chahiement.
 
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