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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 2.Pér. 9.1874

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Nr. 2
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Clément de Ris, Louis: Galerie du Belvédère à Vienne, [4]
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https://doi.org/10.11588/diglit.21838#0180

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GALERIE DU BELVÉDÈRE A VIENNE.

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et des stries de l’épiderme, mais moins sec cependant et observant mieux
que Dernier le caractère des masses.

Simon de Vlieger. Mer calme avec beaucoup de vaisseaux. OEuvre
très-importante du maître de Guillaume Van de Velde. Signée : S. de
Vlecjer 1649. La touche est moins fine, moins légère, moins transparente
que chez l’élève; mais très-habile pourtant. Couleur un peu lourde. Tout
ce que Ton sait de Vlieger, c’est qu’il naquit à Amsterdam en 1612. Ce
tableau donne du moins une date approximative de sa mort. Elle est pos-
térieure à16A9.

Des dix Rembrandt aucun n’est hors ligne, mais tous sont beaux et
leur examen laisse une vive impression du plus grand peintre hollandais.
Le Portrait, de sa mère est signé dans le coin à gauche d’une belle et
correcte signature : Rembrandt f. 1639. Elle est vue debout, à mi-corps,
de face, légèrement tournée vers la gauche. Elle s’appuie sur un bâton et
porte une capeline brune ornée de longs effilés retombant sur les épaules.
La tête est enveloppée d’une mentonnière et d’un bonnet blancs./Le
manteau bordé de fourrures est retenu sur la poitrine par un riche fer-
mait de vieille orfèvrerie. Cadre ovale. De la meilleure qualité et du
plus beau temps de Rembrandt. Catalogué dans Smith (n° 561) et dans
Vosmaer.

Portrait d’ homme. Grandeur naturelle à mi-corps, de profil, tourné
vers la droite. C’est le même personnage que celui qui, au musée de
l’Ermitage, est signé sous le nom de Lievens Willems Van Coppenol, le
fameux calligraphe, l’ami intime de Rembrandt. La ressemblance est
frappante.

Portrait de femme de même dimension que le précédent auquel il
fait pendant. Ils sont fort beaux et fort bien conservés tous deux, mais
exécutés dans cette manière froide, la première de Rembrandt, dont la
Leçon d’anatomie est le type et l’œuvre la plus parfaite. J’ai cherché si
ces deux tableaux portaient un nom ou une date. Je ne crois pas qu’il
s’en trouve.

Rembrandt a formé de nombreux élèves, mais, ainsi qu’il arrive aux
hommes doués d’une puissante personnalité, ces élèves, absorbés dans
l’originalité du maître, sont devenus des copistes plutôt que des disciples.
Samuel Van Iloogstraten en est la preuve. Son Vieillard à la fenêtre est
un personnage au type juif, vu cà mi-corps, de grandeur naturelle, pas-
sant la tête à travers un carreau qu’il vient d’ouvrir. C’est un trompe-
l’œil, mais un trompe-l’œil exécuté par une main habile, quoique minu-
tieuse et dans une couleur entièrement rembranesque. U est daté de 1653.
Iloogstraten avait alors vingt-six ans, étant né en 1627. Il finit par com-
 
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