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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 2.Pér. 9.1874

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Nr. 4
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Ménard, René: Domenico Ghirlandajo
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https://doi.org/10.11588/diglit.21838#0329

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DOMENIGO GHIRLAND AJ O

omekico Bigordi , surnommé Ghirlan-
dajo (lâ/i9-1498), était fils d’un joaillier
de Florence. Ce surnom de Ghirlandajo
avait été, dit-on, donné à son père, à
cause de l’habileté avec laquelle il faisait
certains bijoux que les femmes mettaient
dans leurs cheveux et qu’on appelait
ghirlande. Domenico, qu’un goût irrésis-
tible entraînait vers la peinture, fut placé
de bonne heure chez un très-célèbre
mosaïste appelé Alesso Baldovinetti et devint en peu de temps un excellent
dessinateur. Après s’être fait connaître par différents travaux exécutés
pour des particuliers, il trouva l’occasion de développer ses véritables
aptitudes qui le portaient vers la peinture décorative.

Les fresques qui décorent l’église de la Trinité à Florence sont la
première œuvre vraiment monumentale de Domenico Ghirlandajo. Elles
ont trait à la vie de saint François et se trouvent dans la chapelle Sas-
setti, nom du personnage qui a fait les frais de la décoration. Le peintre
a introduit dans une de ses compositions le portrait de Sassetti et celui
de sa femme, tous deux agenouillés, et ces deux portraits passent pour
un des chefs-d’œuvre de la peinture florentine à cette époque. Les sujets
montrent les principaux événements de la vie du saint, qu’on voit suc-
cessivement refuser l’héritage de son père et endosser la bure, puis
demander au pape Honorius la confirmation des règles de son ordre, etc.
La Mort cle saint François présente une science de disposition et une
entente de la mise en scène, dont aucun peintre n’avait encore approché.
 
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