Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art (2.Pér. 11.1875)

LE SALON DE 1875

i.

Chargé au dernier moment du périlleux honneur
d'entretenir du Salon les lecteurs de la Gazette, au
défaut de celui qui en avait d'abord accepté la
tâche, je demanderai la permission de passer à
pieds joints par-dessus les considérations générales
sur les vicissitudes et l'état actuel de l'institution
même; elles auraient demandé un temps que je
n'ai pas eu.

Il est pourtant impossible de ne pas dire qu'il
n'y a pas lieu de s'occuper de la question des refu-
sés, qui passent vraiment leur temps à ne plaider
que contre eux-mêmes ; il est au contraire évi-
dent qu'il y a au Salon, non pas seulement trop
de tableaux, mais trop de tableaux qui ne devraient
pas y figurer. L'exposition tourne de plus en plus à
l'exploitation commerciale; au lieu d'être presque

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XI. — 2e PÉRIODE.

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