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GAZETTE DES BEAUX-ARTS
daient un certain mérite. Comme peintres, l’Asie Mineure a produit Par-
rhasios et Apelles, deux noms assez connus ; comme musicien, Timothée ;
je ne parle point des poètes, des philosophes, des historiens : depuis
Homère, Thaïes et Ilécatée, la liste en serait assez longue. Dans l’archi-
tecture, Pythios, Pæonios, Daphnis, Hermogène, et, pour descendre
jusqu’au Bas-Empire, Anthémius de Tralles et Isidore de Milet ont aussi
joui de quelque réputation. L’étude du Didyméon aura, je l’espère,
laissé dans l’esprit des lecteurs de la Gazette cette impression qu’il y a,
dans les œuvres des architectes ioniens, bien des choses à regarder, et
même quelques-unes à admirer; que l’art antique nous ménage encore
bien des surprises; et que ceux qui se vantent de le connaître sur le bout
du doigt devraient bien se souvenir de temps en temps du mot de
Socrate : « Je ne sais qu’une chose, c’est, que je ne sais rien. »
o. RAYE T.
GAZETTE DES BEAUX-ARTS
daient un certain mérite. Comme peintres, l’Asie Mineure a produit Par-
rhasios et Apelles, deux noms assez connus ; comme musicien, Timothée ;
je ne parle point des poètes, des philosophes, des historiens : depuis
Homère, Thaïes et Ilécatée, la liste en serait assez longue. Dans l’archi-
tecture, Pythios, Pæonios, Daphnis, Hermogène, et, pour descendre
jusqu’au Bas-Empire, Anthémius de Tralles et Isidore de Milet ont aussi
joui de quelque réputation. L’étude du Didyméon aura, je l’espère,
laissé dans l’esprit des lecteurs de la Gazette cette impression qu’il y a,
dans les œuvres des architectes ioniens, bien des choses à regarder, et
même quelques-unes à admirer; que l’art antique nous ménage encore
bien des surprises; et que ceux qui se vantent de le connaître sur le bout
du doigt devraient bien se souvenir de temps en temps du mot de
Socrate : « Je ne sais qu’une chose, c’est, que je ne sais rien. »
o. RAYE T.