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Nr. 2
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GAZETTE DES BEAUX-ARTS.
Nous avons nécessairement négligé beaucoup de questions secondaires traitées
avec développement dans les trois volumes dont nous nous occupons; questions inté-
ressantes cependant parce qu’elles concernent des singularités du costume, du mobi-
lier, des usages, de la décoration peinte ou sculptée, d’une foule de choses enfin qui
attirent d’autant plus l’auteur qu’elles sont plus mystérieuses et plus difficiles à expli-
quer.
Si nous nous restreignons à la question d’art nous devons tenir grand compte aux
deux auteurs des Vitraux de Bourges de nous avoir fait connaître une foule d’émaux
et de pièces d’orfèvrerie et de bronze non moins précieuses par la matière qu’intéres-
santes par le travail, et surtout de miniatures et d’ivoires appartenant presque exclu-
sivement à l’époque carolingienne.
Les exemples que nous en donnons, où les encadrements de toute forme se com-
binent entre eux ainsi qu’avec les figures et les ornements, témoignent d’un grand
sens décoratif auquel des vers léonins viennent parfois ajouter la pompe de leur
poésie redondante. Si les nécessités de la double rime dans le même alexandrin don-
nent à ces vers une sonorité emphatique et enveloppent comme d’un nuage leur signi-
fication littérale, on peut dire qu’ils s’accordent merveilleusement avec l’étrangeté des
combinaisons graphiques par leur majestueux galimatias.
Bien qu’ils se soient moins attachés à l’art proprement dit et à la chronologie des
pièces qu’à leur signification, chacun pourra dans leur œuvre prendre ce qui lui con-
vient; mais il lui sera bien difficile de ne pas se préoccuper du reste, qui pour les
BR. PP. Arthur Martin et Charles Cahier était le plus important.
ALFRED UARCEL.
Le Rédacteur en chef, gérant : LOUIS GO N SE.
paris. — j. clayk, imprimeur, 7, rue saint-benoît. — [11]
GAZETTE DES BEAUX-ARTS.
Nous avons nécessairement négligé beaucoup de questions secondaires traitées
avec développement dans les trois volumes dont nous nous occupons; questions inté-
ressantes cependant parce qu’elles concernent des singularités du costume, du mobi-
lier, des usages, de la décoration peinte ou sculptée, d’une foule de choses enfin qui
attirent d’autant plus l’auteur qu’elles sont plus mystérieuses et plus difficiles à expli-
quer.
Si nous nous restreignons à la question d’art nous devons tenir grand compte aux
deux auteurs des Vitraux de Bourges de nous avoir fait connaître une foule d’émaux
et de pièces d’orfèvrerie et de bronze non moins précieuses par la matière qu’intéres-
santes par le travail, et surtout de miniatures et d’ivoires appartenant presque exclu-
sivement à l’époque carolingienne.
Les exemples que nous en donnons, où les encadrements de toute forme se com-
binent entre eux ainsi qu’avec les figures et les ornements, témoignent d’un grand
sens décoratif auquel des vers léonins viennent parfois ajouter la pompe de leur
poésie redondante. Si les nécessités de la double rime dans le même alexandrin don-
nent à ces vers une sonorité emphatique et enveloppent comme d’un nuage leur signi-
fication littérale, on peut dire qu’ils s’accordent merveilleusement avec l’étrangeté des
combinaisons graphiques par leur majestueux galimatias.
Bien qu’ils se soient moins attachés à l’art proprement dit et à la chronologie des
pièces qu’à leur signification, chacun pourra dans leur œuvre prendre ce qui lui con-
vient; mais il lui sera bien difficile de ne pas se préoccuper du reste, qui pour les
BR. PP. Arthur Martin et Charles Cahier était le plus important.
ALFRED UARCEL.
Le Rédacteur en chef, gérant : LOUIS GO N SE.
paris. — j. clayk, imprimeur, 7, rue saint-benoît. — [11]