Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art (2.Pér. 13.1876)

LE SALON DE 1876.

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cile de saisir les reliefs et la forme, mais il ne faut pas s’y tromper,
l’élève de M. Gérôme qui peut avoir cette fougue et cette fraîcheur de
pinceau n’est pas un artiste vulgaire; il y a là quelque chose. M. Rixens,
lui, a grandi le cadre de son maître, et le sujet le Cadavre de César fait
penser à cette grande scène que le peintre du Combat de coqs avait
envoyée au Salon il y a quelques années ; c’est une œuvre froide
où les intentions sont bonnes, c’est l’exécution sans nerf et sans
saveur qui éloigne le public, mais c’est plein de talent. Signalons aussi
M. Baugniès avec sa figure du Sommeil, qui indique un peintre dans une
voie saine et un dessinateur sérieux, et M. Heullant, un amoureux de
l’antiquité, toujours fidèle à ses dieux, toujours jeune, et qui met bien de
la grâce dans ses idylles : un Vannier et la Lune de miel.

Nous aborderons dans un prochain article la peinture de genre, le
portrait et le paysage. Nous n’avons pas la prétention d’avoir signalé tout
ce qui était digne d’intérêt, mais du moins nous nous sommes efforcé
de faire un choix impartial. Quand les œuvres signalées n’occupaient pas
une place importante c’est que le nom qui les avait signées s’imposait
par un passé plein de mérite et par des succès qui commandent l’atten-
tion et le respect de la critique.

CHARLES YRIARTE.

(La suite au prochain numéro.)

XIII. — 2e PÉRIODE.

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