EXPOSITION UNIVERSELLE
L’ART ROMAIN ET SES DÉGÉNÉRESCENCES
AU TROCADÉRO
1
ien que l’art romain ne soit pas repré-
senté au Trocadéro, comme l’art grec,
son aîné, par clés monuments d’une
valeur exceptionnelle et d’un choix
exquis, dontM. 0. Rayet vient de nous
donner une description rapide, d’un
goût si délicat et si sûr, il y fait pour-
tant convenable figure. Son contin-
gent, très varié, fournit ample .ma-
tière aux observations des savants de
fSËE! profession et même à celles des simples
amateurs de bon aloi, qui demandent
aux terres cuites, marbres, bronzes,
camées, médailles ou bijoux antiques
autre chose que la satisfaction d’un
caprice passager ou d'une curiosité
banale. Mais, avant de passer en
revue les objets exposés, il semble
opportun d’indiquer, en quelques mots, les caractères distinctifs de l’art
romain, de constater ses origines, de préciser l’époque où commence
et finit sa floraison, et d’énumérer ses dégénérescences principales.
L’ART ROMAIN ET SES DÉGÉNÉRESCENCES
AU TROCADÉRO
1
ien que l’art romain ne soit pas repré-
senté au Trocadéro, comme l’art grec,
son aîné, par clés monuments d’une
valeur exceptionnelle et d’un choix
exquis, dontM. 0. Rayet vient de nous
donner une description rapide, d’un
goût si délicat et si sûr, il y fait pour-
tant convenable figure. Son contin-
gent, très varié, fournit ample .ma-
tière aux observations des savants de
fSËE! profession et même à celles des simples
amateurs de bon aloi, qui demandent
aux terres cuites, marbres, bronzes,
camées, médailles ou bijoux antiques
autre chose que la satisfaction d’un
caprice passager ou d'une curiosité
banale. Mais, avant de passer en
revue les objets exposés, il semble
opportun d’indiquer, en quelques mots, les caractères distinctifs de l’art
romain, de constater ses origines, de préciser l’époque où commence
et finit sa floraison, et d’énumérer ses dégénérescences principales.