EXPOSITION UNIVERSELLE
LES ARMURES ET LES ARMES ANCIENNES
AU TROCADÉRO
(deuxième akticle1)
n suivant l’ordre indiqué déjà dans un
précédent article de la Gazette, c’est,
selon droit d’importance, par la collec-
tion de M. Spitzer qu’il faut commencer
l’énumération des plus remarquables
pièces d’armes exposées au Trocadéro.
Chacun des admirables spécimens qui
composent cette principale collection
mériterait une étude spéciale; mais, en
raison des limites assignées nécessaire-
ment à cette notice, les descriptions y
seront très sommaires, bien malgré nous.
M. Spitzer a disposé en très belle or-
donnance, salle IX, dans douze des dix-
neuf vitrines qu’il occupe, les quatre cents pièces d’armes qu’il a prêtées
de sa collection. Cet ensemble partiel présente d’abord treize armures
des plus remarquables : ce sont des harnais blancs ou dorés, de guerre,
de joute ou de parement.
Le plus précieux de tous date du xve siècle. Il est en acier au clair de
la façon de Nuremberg, et chacune de ses parties, salade, placard ou plas-
tron, jambières, garde-bras à longue pointe et gantelets, sont relevées
de fines cannelures et bordées d’un dentelé-ouvré en forme de trèfle.
I. Voir Gazette des Beaux-arts, 2e période, t. XVIII, p. 510.
LES ARMURES ET LES ARMES ANCIENNES
AU TROCADÉRO
(deuxième akticle1)
n suivant l’ordre indiqué déjà dans un
précédent article de la Gazette, c’est,
selon droit d’importance, par la collec-
tion de M. Spitzer qu’il faut commencer
l’énumération des plus remarquables
pièces d’armes exposées au Trocadéro.
Chacun des admirables spécimens qui
composent cette principale collection
mériterait une étude spéciale; mais, en
raison des limites assignées nécessaire-
ment à cette notice, les descriptions y
seront très sommaires, bien malgré nous.
M. Spitzer a disposé en très belle or-
donnance, salle IX, dans douze des dix-
neuf vitrines qu’il occupe, les quatre cents pièces d’armes qu’il a prêtées
de sa collection. Cet ensemble partiel présente d’abord treize armures
des plus remarquables : ce sont des harnais blancs ou dorés, de guerre,
de joute ou de parement.
Le plus précieux de tous date du xve siècle. Il est en acier au clair de
la façon de Nuremberg, et chacune de ses parties, salade, placard ou plas-
tron, jambières, garde-bras à longue pointe et gantelets, sont relevées
de fines cannelures et bordées d’un dentelé-ouvré en forme de trèfle.
I. Voir Gazette des Beaux-arts, 2e période, t. XVIII, p. 510.