DOI Heft:
Nr. 3
DOI Artikel:Gonse, Louis: Eugène Fromentin, 3: peintre et écrivain
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.22839#0252
EUGÈNE FROMENTIN.
2/il
avons reproduit, dans les pages précédentes de notre travail, une inté-
ressante étude aux deux crayons (11 mars 18/18), n° 263 de la vente
après décès, révèlent une accentuation plus personnelle, une impression
plus directe de la nature. Ce tableau a figuré au Salon de 1849 avec
quatre autres toiles, souvenirs de son second voyage en Algérie : Une
Smala passant l’Oued Biraz, les Baraques du faubourg Bab-a-Zoun,
Une Bue à Constantine et la Place de la Brèche. Cette année-là Fromentin
obtint une médaille de deuxième classe. Il avait fait un pas de plus, et un
ETUDE POUR LE TABLEAU DES « OULEÜS-NAYLS ».
(Fac-similé d’un croquis au crayon d’Eugène Fromentin.)
pas important, sur un terrain qui allait bientôt devenir son domaine
propre. Ce qui ne paraissait à la surface qu’un accident dans sa carrière
de peintre était déjà la loi de son talent et de sa vie. L’Algérie, dès le
premier contact, l’avait soumis à ses poésies enchanteresses. Il n’eut pas
besoin de longues réflexions pour sentir que l’Orient vrai était encore
un champ neuf, malgré les trois peintres qui l’avaient fait vibrer aux
yeux de la génération romantique. Il restait à rendre son côté intime,
individuel, particulier.
Aucun de ces cinq tableaux, qu’il eût cependant été bien instructif
de revoir, ne figurait, ni à sa vente ni à l’exposition du quai Malaquais.
XIX. — 2e PÉRIODE. 31
2/il
avons reproduit, dans les pages précédentes de notre travail, une inté-
ressante étude aux deux crayons (11 mars 18/18), n° 263 de la vente
après décès, révèlent une accentuation plus personnelle, une impression
plus directe de la nature. Ce tableau a figuré au Salon de 1849 avec
quatre autres toiles, souvenirs de son second voyage en Algérie : Une
Smala passant l’Oued Biraz, les Baraques du faubourg Bab-a-Zoun,
Une Bue à Constantine et la Place de la Brèche. Cette année-là Fromentin
obtint une médaille de deuxième classe. Il avait fait un pas de plus, et un
ETUDE POUR LE TABLEAU DES « OULEÜS-NAYLS ».
(Fac-similé d’un croquis au crayon d’Eugène Fromentin.)
pas important, sur un terrain qui allait bientôt devenir son domaine
propre. Ce qui ne paraissait à la surface qu’un accident dans sa carrière
de peintre était déjà la loi de son talent et de sa vie. L’Algérie, dès le
premier contact, l’avait soumis à ses poésies enchanteresses. Il n’eut pas
besoin de longues réflexions pour sentir que l’Orient vrai était encore
un champ neuf, malgré les trois peintres qui l’avaient fait vibrer aux
yeux de la génération romantique. Il restait à rendre son côté intime,
individuel, particulier.
Aucun de ces cinq tableaux, qu’il eût cependant été bien instructif
de revoir, ne figurait, ni à sa vente ni à l’exposition du quai Malaquais.
XIX. — 2e PÉRIODE. 31