LE SURINTENDANT FOUCQUET
PAR EDMOND BONNAFFÉ 1
T, est superflu de faire l’éloge du nouveau livre de
M. Bonnaffé aux lecteurs de la Gazette. Quiconque
a parcouru les publications de notre collaborateur :
Les Collectionneurs cle Vancienne France, Y Inven-
taire de Catherine de Mcdicis, le Catalogue de
B ricane, connaît sa compétence en ces matières
et rend justice au bonheur de ses découve rtes, à
l’habileté de leur mise en œuvre, à l’attrait et à l’entrain de la narration.
M. Bonnaffé cherche et trouve, ce qui n’arrive qu’aux chercheurs qui le
méritent. Aujourd’hui le flair de l’érudit l’a conduit du côté de Foucquet.
Après MM. Pierre Clément et Eug. Gresv, il a ôté sollicité par cette atta-
chante personnalité. On le serait à moins. D’heureuses trouvailles faites
dans les dossiers du Cabinet des manuscrits, des Archives nationales et
des Archives de l’Oise lui ont permis de reconstituer les principaux traits
de la figure de Foucquet amateur, figure aussi curieuse que celle du
Foucquet financier et dilapidateur de la fortune publique. « L’homme
politique et l’homme privé ne sont pas mon affaire : c’est l’amateur qui
pose. )> 11 a saisi l’occasion aux cheveux et nous a donné la monographie
la plus intéressante de toutes celles consacrées par lui à l’histoire du goût
en France.
Je laisse aux lecteurs le plaisir de lire et de relire les chapitres où
l’auteur développe les preuves de l’amour du surintendant pour les belles
t. Paris, J. Rouam, éditeur, \ vol. in 4° de 102 pages, illustré de gravures dans
le texte.
PAR EDMOND BONNAFFÉ 1
T, est superflu de faire l’éloge du nouveau livre de
M. Bonnaffé aux lecteurs de la Gazette. Quiconque
a parcouru les publications de notre collaborateur :
Les Collectionneurs cle Vancienne France, Y Inven-
taire de Catherine de Mcdicis, le Catalogue de
B ricane, connaît sa compétence en ces matières
et rend justice au bonheur de ses découve rtes, à
l’habileté de leur mise en œuvre, à l’attrait et à l’entrain de la narration.
M. Bonnaffé cherche et trouve, ce qui n’arrive qu’aux chercheurs qui le
méritent. Aujourd’hui le flair de l’érudit l’a conduit du côté de Foucquet.
Après MM. Pierre Clément et Eug. Gresv, il a ôté sollicité par cette atta-
chante personnalité. On le serait à moins. D’heureuses trouvailles faites
dans les dossiers du Cabinet des manuscrits, des Archives nationales et
des Archives de l’Oise lui ont permis de reconstituer les principaux traits
de la figure de Foucquet amateur, figure aussi curieuse que celle du
Foucquet financier et dilapidateur de la fortune publique. « L’homme
politique et l’homme privé ne sont pas mon affaire : c’est l’amateur qui
pose. )> 11 a saisi l’occasion aux cheveux et nous a donné la monographie
la plus intéressante de toutes celles consacrées par lui à l’histoire du goût
en France.
Je laisse aux lecteurs le plaisir de lire et de relire les chapitres où
l’auteur développe les preuves de l’amour du surintendant pour les belles
t. Paris, J. Rouam, éditeur, \ vol. in 4° de 102 pages, illustré de gravures dans
le texte.