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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 2.Pér. 25.1882

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Nr. 4
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Baignères, Arthur: Société d'aquarellistes français: quatrième exposition
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https://doi.org/10.11588/diglit.24257#0407

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SOCIÉTÉ D’AQUARELLISTES FRANÇAIS

(QUATRIÈME EXPOSITION)

Ce n’est pas sans embarras que je viens pour la quatrième fois parler aux lecteurs
de la Gazelle des aquarellistes français et de leurs expositions. La matière se renou-
velant peu, je m’expose à des redites. Ce qui m’enhardit, c’est qu’il est douteux que
ceux qui m’ont fait l’honneur de me lire, il y a un an, aient gardé le souvenir de ce
que je leur ai dit; puis la société a changé de domicile et peut-être y a-t-il intérêt à
voir si elle a bien fait; enfin il se forme, au sujet des aquarellistes, parmi les peintres,
leurs confrères, et parmi les critiques, leurs ennemis, un certain courant d’opinion
défavorable qu’il n’est pas inutile d’apprécier.

M. Georges Petit, le marchand de tableaux bien connu, a fait construire dans la
rue de Sèze une salle destinée aux expositions. La Société des aquarellistes s’en est
assuré par un bail la jouissance pendant deux mois chaque année. C'est elle qui l’a
inaugurée en février et pour la première fois le public a fait la connaissance d’un che-
min qu’il prendra souvent. Un vestibule avec des tentures et des portières de tapis-
series, encadrées de rouge et coupées par des bustes de marbre, sert d’entrée et
conduit à l’escalier. Après avoir monté quelques marches, on tourne à droite et on
entre dans une grande salle longue de vingt-six mètres et large de seize. L’éclairage
est aussi bon le soir que le jour, grâce à une rangée de lampes a gaz placées à une
certaine distance du plafond et des murs. On aurait pu seulement leur donner moins
de régularité et ne pas les ranger comme des capucins de carte. Après qu’on a été
frappé des belles proportions de la salle, on regrette la monotonie générale de la cou-
leur et des lignes. Pourquoi tout est-il rouge, tentures, tapis et meubles? de manière
qu’en entrant on ne voit que du rouge coupé par la cimaise blanche que forment les
 
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