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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 2.Pér. 29.1884

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Nr. 3
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Chantelou, Paul Fréart de; Lalanne, Ludovic [Hrsg.]: Journal du voyage du cavalier Bernin en France, [22]
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https://doi.org/10.11588/diglit.24585#0271

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JOURNAL

I) U

VOYAGE DU CAVALIER BERNIN

EN FKANCE

PAR M. DE CHANTELOU

MAU USCK1T INÉDIT P U 13 L1 É BT ANNOTÉ P A lî M. LUDOVIC LALANNE
(SUITE)

ous sommes ensuite allés au Louvre. En y allant, je
lui ai parlé pour moi d’une chose qui pourrait ser-
vir. 11 m’a dit qu’il l’avait déjà faite. Je lui ai ajouté,
qu’il y avait intérêt comme moi; il l’a confessé. Des-
cendant de carrosse, nous avons trouvé M. de Lionne,
qui a fait de grandes civilités au Cavalier. Il lui a dit
qu’il irait prendre congé de lui et le remercier. Arri-
vés dans l’appartement de la Reine, il a encore con-
sidéré où il mettrait le buste du Roi, et puis il a
marqué d’une étoile, comme il avait fait au palais Mazarin, ce qu’il a trouvé
de plus beau entre les statues et bustes du Roi. La première statue qu’il a
marquée ç’a été la Diane, les deux Faunes qui dansent, une Amazone1 2, le
Bcicchus et quelques bustes.

J’oubliais à dire qu’en allant au Louvre nous avons rencontré S. A. R.,

1. Voir Gazette des Beaux-Arts, t. XV, 2e période, p. 181, 305 et 501; t. XVI, p. 170 et 310;
t. XVII, p. 71; t. XIX, p. 283 ; t. XX, p. 273, 447; t. XXI, p. 185 et 378; t. XXII, p. 94;
t. XXIII, p. 271 ;t.< XXIV, p. 360; t. XXV, p. 524, et t. XXVI, p. 178, 529 ; t. XXVII, p. 271,
et t. XXVIII, p. 265.

2. L’Amazone blessée, actuellement au Louvre. — Voici ce que Sauvai nous dit du Cabinet,
ou, comme il l’appelle, du Magasin des antiques du roi : « Pour ce qui est des statues, les
curieux ne se lassent point de regarder une Cybèle ou une Diane mamelée, haute de deux
pieds, et de même un Mercure, une Minerve et une Cérès grande comme nature ; de plus,
une Diane sans bras, sans tête et sans jambes, dont le sein est petit, rond et bien séparé, la
draperie bien entendue, les carnations vraies; une autre Diane encore, haute de quatre pieds,
dont l’air de tête est amoureux, l’attitude galante, les vêtements négligés ; enfin un Bacchus
chancelant, gras, potelé, appuyé sur un satyre, monté sur une panthère et vêtu d’une peau
de bouc. » A la page suivante, il nous raconte avec quelle fantaisie et quelle ignorance on

XXIX. — 2e PÉRIODE. 33
 
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