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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 2.Pér. 31.1885

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Nr. 4
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La collection Ad.-Jos. Bosch: correspondance de Vienne
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https://doi.org/10.11588/diglit.24592#0381

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CORRESPONDANCE DE VIENNE

LA COLLECTION AD.-JOS. BOSCH

oici encore une grande vente de tableaux qui échappe à l'hôtel
Drouot, mais il s’en est fallu de peu qu’elle y fût faite comme tant
d’autres. Paris n’a pas cessé d’être à nos yeux le centre du mou-
vement des arts; la collection Ad.-Jos. Bosch devait y être mise
aux enchères, si certaines difficultés résultant de la minorité des
héritiers du collectionneur n’eussent contraint les liquidateurs à
faire la vente sur place.

Les excellents tableaux qui composent la galerie formée par M. Bosch n’iront
donc pas au-devant des amateurs parisiens; il faudra que ceux-ci se déplacent
pour aller les disputer. Beaucoup de ces peintures sont du reste bien connues
d’eux; elle sont doublement célèbres par leur valeur propre et grâce à leurs par-
chemins — j’entends les titres nobiliaires qu’elles tiennent de leur passage dans les
galeries les plus célèbres de notre époque.

Le catalogue, un beau catalogue illustré d’eaux-fortes comme Paris les a
imaginés il y a cinq ou six ans, comprend en tout 56 numéros et chacun
d’eux est placé sur une toile de valeur. M. Ad.-Jos. Bosch avait le goût fin et sur;
les origines de sa collection ne remontent pas plus loin que 1873, mais ces dix
dernières années ont vu passer tant de ventes de premier ordre, qu’il lui a été
possible, disposant d’une grande fortune, de faire un choix rapide et judicieux.
Exclusif comme la plupart des amateurs qui ont une véritable passion pour la
peinture, il a borné ses goûts et ses acquisitions aux deux écoles qui lui tenaient
le plus au cœur, l’École flamande et l’École hollandaise.

Permettez-moi de passer une revue rapide des pièces capitales de la collection ;
je n’ai pas à insister sur leur valeur, la plupart sont connues par la gravure ou
par les expositions où elles ont figuré. Une courte description les remettra sous
les yeux de vos lecteurs.

Backer (Jacob). Portrait d’une jeune dame, aux cheveux blonds coiffés d’un petit
bonnet; robe noire égayée d'un large fichu de dentelle et d’un ruban rouge au
corsage. (Collection Wilson.)

Cuyp (Albert). Repos devant la taverne. Sujet analogue aux Cavaliers du Lou-
vre. Un cavalier s’apprête à enfourcher sa monture que tient un palefrenier, deux
autres cavaliers ont pris les devants; ils s’éloignent au fond, à droite, précédés
d’un guide. (Smith. V. S. Nr. 219.) — Du même, le Portrait d’une jeune femme,
de la collection Beurnonville.
 
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