LOUIS STEINIIEIL
Louis - Char-
les - Auguste
Steini-ieil, né à
Strasbourg le
26 j u i n 1814, fut,
après la mort de
son père, amené,
jeune encore, à
Paris par sa
mère qui, ayant
connu l’aisance,
resta chargée
d’élever sa nom-
breuse famille.
Mais cette femme
intelligen te et
courageuse dut
arrivée à la vieillesse, elle mourut
être fière de son œuvre lorsque,
entourée des siens.
Son fils aîné était à la tête d’une des plus importantes maisons
de commerce de produits pharmaceutiques de Paris; le second avait
été chargé, par le Jardin des Plantes, d’une mission scientifique dans
1 Amérique du Sud, où il mourut; le troisième, qui s’était engagé
au profit de l’ainé, était colonel; la fi lie avait épousé M. E. Meis-
sonier et le quatrième garçon était l’artiste éminent qui laisse un
si grand vide dans l’art du vitrail qu’il sera plus facile de lui suc-
céder que de le remplacer.
Par un goût qu’il hérita do son père et que partageait son frère
puîné, Louis Steinheil semble avoir été destiné, tout d aboid, al ( tude
Louis - Char-
les - Auguste
Steini-ieil, né à
Strasbourg le
26 j u i n 1814, fut,
après la mort de
son père, amené,
jeune encore, à
Paris par sa
mère qui, ayant
connu l’aisance,
resta chargée
d’élever sa nom-
breuse famille.
Mais cette femme
intelligen te et
courageuse dut
arrivée à la vieillesse, elle mourut
être fière de son œuvre lorsque,
entourée des siens.
Son fils aîné était à la tête d’une des plus importantes maisons
de commerce de produits pharmaceutiques de Paris; le second avait
été chargé, par le Jardin des Plantes, d’une mission scientifique dans
1 Amérique du Sud, où il mourut; le troisième, qui s’était engagé
au profit de l’ainé, était colonel; la fi lie avait épousé M. E. Meis-
sonier et le quatrième garçon était l’artiste éminent qui laisse un
si grand vide dans l’art du vitrail qu’il sera plus facile de lui suc-
céder que de le remplacer.
Par un goût qu’il hérita do son père et que partageait son frère
puîné, Louis Steinheil semble avoir été destiné, tout d aboid, al ( tude