DOI Heft:
Nr. 3
DOI Artikel:Phillips, Claude: Correspondance d'Angleterre: la "Tudor exhibition" à la New Gallery; exposition des maîtres anciens à la Royal Academy
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24447#0272
CORRESPONDANCE D’ANGLETERRE
LA « TUDOR EXHIBITION 9 A LA NEW GALLERY. — EXPOSITION DES MAITRES
ANCIENS A LA ROYAL ACADEMY
F.
courages par le succès très accentué de la « Stuart
Exhibition » de l’année dernière, les directeurs de la
New Gallery se sont mis immédiatement à l’œuvre pour
organiser une nouvelle exposition qui servirait de pen-
dant à la précédente, et comprendrait un choix de
tableaux, souvenirs et reliques se rapportant à la mai-
son royale des Tudor, ayant son point de départ avec
la famille du roi IFenri VII et prenant fin avec la
triomphante Élisabeth. On voit que chronologiquement
celte dernière exposition aurait dû précéder au lieu de
suivre celle des Stuart. Si elle n’offre pas au même degré que sa devancière les
piquantes surprises et les matériaux plus ou moins inédits propres à reconstituer
dans leur réalité de grands personnages historiques, comme l’infortunée Marie
Stuart, elle est en revanche infiniment plus riche que celle-ci en documents artistiques
de premier ordre. Depuis la célèbre exposition des « Portraits nationaux » de 188(1
et celle des œuvres de Holbein qui eut lieu à Dresde en 1871, on n’a guère eu
d'occasion égale à celle-ci pour étudier à fond comme portraitiste le grand maître
d’Augsbourg et de Hèle. Les merveilles de Windsor et d’une infinité de collections
privées, y compris celles des ducs de Norfolk et de Dcvonshire, des comtes de
Warwick, Yarborough, Pembroke, lirownlow, du peintre sir J.-E. Millais, de
M. Huth, et de plusieurs corporations, collèges et sociétés archéologiques ont été,
à partir du I" janvier, réunies dans les salles de la New Gallery. C'est une occa-
sion unique d'essayer, non pas un triage des œuvres véritables de Holbein, car ce
triage est fuit depuis longtemps, quoi qu’en puissent dire les obstinés qui veulent à
tout prix garder leurs illusions, mais une classification nouvelle des meilleurs
ni. — 3S période. 32
LA « TUDOR EXHIBITION 9 A LA NEW GALLERY. — EXPOSITION DES MAITRES
ANCIENS A LA ROYAL ACADEMY
F.
courages par le succès très accentué de la « Stuart
Exhibition » de l’année dernière, les directeurs de la
New Gallery se sont mis immédiatement à l’œuvre pour
organiser une nouvelle exposition qui servirait de pen-
dant à la précédente, et comprendrait un choix de
tableaux, souvenirs et reliques se rapportant à la mai-
son royale des Tudor, ayant son point de départ avec
la famille du roi IFenri VII et prenant fin avec la
triomphante Élisabeth. On voit que chronologiquement
celte dernière exposition aurait dû précéder au lieu de
suivre celle des Stuart. Si elle n’offre pas au même degré que sa devancière les
piquantes surprises et les matériaux plus ou moins inédits propres à reconstituer
dans leur réalité de grands personnages historiques, comme l’infortunée Marie
Stuart, elle est en revanche infiniment plus riche que celle-ci en documents artistiques
de premier ordre. Depuis la célèbre exposition des « Portraits nationaux » de 188(1
et celle des œuvres de Holbein qui eut lieu à Dresde en 1871, on n’a guère eu
d'occasion égale à celle-ci pour étudier à fond comme portraitiste le grand maître
d’Augsbourg et de Hèle. Les merveilles de Windsor et d’une infinité de collections
privées, y compris celles des ducs de Norfolk et de Dcvonshire, des comtes de
Warwick, Yarborough, Pembroke, lirownlow, du peintre sir J.-E. Millais, de
M. Huth, et de plusieurs corporations, collèges et sociétés archéologiques ont été,
à partir du I" janvier, réunies dans les salles de la New Gallery. C'est une occa-
sion unique d'essayer, non pas un triage des œuvres véritables de Holbein, car ce
triage est fuit depuis longtemps, quoi qu’en puissent dire les obstinés qui veulent à
tout prix garder leurs illusions, mais une classification nouvelle des meilleurs
ni. — 3S période. 32