Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 3.1890

DOI Heft:
Nr. 4
DOI Artikel:
Geymüller, Heinrich von: Le passé, le présent et l'avenir de la cathédrale de Milan, 3
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.24447#0338

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
LA CATHÉDRALE DE MILAN.

309

décoratif de ses parties les plus anciennes. » Nous verrons les consé-
quences de ce fait.

Quarante mille francs étaient attribués au premier prix, et une
somme pareille à répartir entre les 14 autres concurrents.

IX.

Notre tâche n’est pas d’entrer dans l’appréciation de tous les pro-
jets du concours, d’autant plus qu’ils ne nous sont connus que par
des photographies. Nous devons nous borner à en signaler les traits
généraux et l’influence que leur exécution aurait sur le monument.
Nous diviserons donc les projets en deux grandes classes : les façades
sans tours, et celles avec tours.

FAÇADES SANS TOURS.

Tous les projets de ce groupe ont pour caractère commun de
diviser la surface du mur par des contreforts placés dans les axes des
piliers des nefs, — et par un contrefort double aux angles. Dans
chacune des cinq travées se trouve une seule fenêtre ogivale, haute
et proportionnée à la largeur de la travée. — Dans le bas, chez les
uns, trois, chez les autres cinq portes. Le mérite de ces projets
résulte en général du succès plus ou moins grand dans l’invention
des portes, et de la silhouette du contour supérieur delà façade. Chez
presque tous les concurrents, le feu sacré de toute inspiration véri-
table semble avoir été comme étouffé par deux préoccupations domi-
nantes : celle, chez les uns, de se conformer avant tout à l’ancien
type lombard, comme si depuis le xme siècle l’art était resté station-
naire, et comme si le progrès avait été exclu de la Lombardie. —
Chez les autres la soumission passive à une loi fort à la mode dans
certaines écoles d'architecture, loi qui demande à l’extérieur d’un
édifice de révéler non seulement sa destination, mais en quelque
sorte sa conformation intérieure, sa structure, son organisme intime.
Sauf pour les portes, ces idées sont exprimées dans les formes de
détail connues du Dôme. La coupe transversale des nefs, fixant à peu
de chose près le contour supérieur de toute façade basée sur une telle
croyance, donnait lieu à trois variantes.

Dans l’indication de la couverture de l’édifice, on pouvait carac-
 
Annotationen