LE MOUVEMENT DES ARTS
EN ITALIE
L’ARCHIVIO STORICO DELL’ ARTE
ET
QUELQUES RÉGENTES PUBLICATIONS
L’Archivio slorico dell’ Arte
compte déjà six années d’exis-
tence glorieuse et bienfaisante.
C’est une noble Revue, d’aspect
majestueux, qui fait honneur à
la ville de Rome, aux presses de
l’éditeur Danesi, et aux soins
éclairés de son très sympathique
directeur, M. Gnoli, de qui les
nombreux clients de la biblio-
thèque Victor-Emmanuel louent
également la courtoisie et l’éru-
dition inépuisables. C’est une
Revue austère et foncièrement
documentée, ce qui ne l’empêche
point de réjouir les yeux par une
quantité vraiment extraordinaire
de reproductions nouvelles, exé-
cutées par les meilleurs procédés
directs ; cette série de phototypies sans retouches forme déjà tout un musée de
l’art italien.
L’an dernier, notre collaborateur M. de Wyzewa, dans une brève notice des
publications allemandes, anglaises et italiennes, s’arrêtait à la livraison de mai-
juin de YArcliivio (la Revue paraît tous les deux mois). Les fascicules que j’ai
en ce moment sous les yeux présentent une riche pâture. C’est d’abord un
brillant article de M. Frizzoni sur la collection léguée par le sénateur Morelli à
l’Académie de Bergame, collection qui compte, parmi des œuvres médiocres et
xi. — 3e période . 23
EN ITALIE
L’ARCHIVIO STORICO DELL’ ARTE
ET
QUELQUES RÉGENTES PUBLICATIONS
L’Archivio slorico dell’ Arte
compte déjà six années d’exis-
tence glorieuse et bienfaisante.
C’est une noble Revue, d’aspect
majestueux, qui fait honneur à
la ville de Rome, aux presses de
l’éditeur Danesi, et aux soins
éclairés de son très sympathique
directeur, M. Gnoli, de qui les
nombreux clients de la biblio-
thèque Victor-Emmanuel louent
également la courtoisie et l’éru-
dition inépuisables. C’est une
Revue austère et foncièrement
documentée, ce qui ne l’empêche
point de réjouir les yeux par une
quantité vraiment extraordinaire
de reproductions nouvelles, exé-
cutées par les meilleurs procédés
directs ; cette série de phototypies sans retouches forme déjà tout un musée de
l’art italien.
L’an dernier, notre collaborateur M. de Wyzewa, dans une brève notice des
publications allemandes, anglaises et italiennes, s’arrêtait à la livraison de mai-
juin de YArcliivio (la Revue paraît tous les deux mois). Les fascicules que j’ai
en ce moment sous les yeux présentent une riche pâture. C’est d’abord un
brillant article de M. Frizzoni sur la collection léguée par le sénateur Morelli à
l’Académie de Bergame, collection qui compte, parmi des œuvres médiocres et
xi. — 3e période . 23