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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 14.1895

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Nr. 6
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Maindron, Maurice: L' armeria de Madrid, [4]
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https://doi.org/10.11588/diglit.24667#0512

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L’ARMERIA DE MADRID

QUATRIÈME ET DERNIER ARTICLE L)

y

LES ÉPÉES

L’on pourrait croire que l’Armeria de Madrid possède une très
riche collection d'épées sorties de ces fabriques de Tolède dont
les maîtres sont restés à jamais fameux. Il n’en est rien cependant,
et les épées sont loin de compter parmi les pièces les plus nom-
breuses1 2 3. Mais la plupart d’entre elles sont des armes de choix
et éveillant le plus haut intérêt archéologique. Nous avons déjà
signalé quelques-unes des plus remarquables comme des plus
archaïques. Il faut encore citer l’épée dite d’Isabelle la Catholique
et celle de Gonsalve de Cordoue ; toutes deux sont d’un beau style,
quoique d’une grande simplicité. Datant de la fin du xve siècle, elles
présentent, dans leur partie architecturale et leur sobre décoration,

1. Voir Gazette des Beaux-Arts, 3e per., t. XIX, p. 381.

2. Les causes de celte pauvreté relative sont multiples. Elles tiennent tout
d’abord à des déprédations dues à une administration parfois négligente, mais
surtout au pillage partiel de l’Armeria par le peuple de Madrid pour combattre les
troupes françaises en 1808. C’est alors que disparurent trois cents épées qui ne
sont jamais rentrées. Les belles montures d’or dont parlent les anciens inventaires
royaux conservés dans les archives de Simancas (Cf. Davillier, Recherches sur
l'orfèvrerie en Espagne) furent fondues au cours des divers règnes pour être
remises au goût de la mode.

XIV. — 3e PÉRIODE.

(il
 
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