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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 15.1896

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Nr. 5
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Tourneux, Maurice: Jean-Baptiste Perronneau, 4
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https://doi.org/10.11588/diglit.24681#0425

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JEAN-BAPTISTE PERRONNEAU

(quatrième et dernier article1)

IV

Avant d’expirer aussi loin des siens, dans quelque chambre d’au-
berge, Perronneau avait pu, du moins, confier ses dernières volontés
à un Français de passage à Amsterdam et le charger de les transmettre
à sa famille. Fils du compositeur languedocien qui, dans la pastorale
de Daphnis et Alcimadure, avait devancé nos modernes félilires, Mon-
donville fils, né en 1748 à Paris, où il est mort en 1808, n’a pas été
traité parles répertoires biographiques avec la mémo faveur que son
père, et le récent Supplément, ajouté par M. Arthur Pougin au Dic-
tionnaire de Fétis, se contente de nous apprendre qu’à dix-neuf ans
Mondonville fils avait composé six sonates pour violon et basse et qu’il
se faisait parfois entendre dans les concerts. Entre temps, il crayon-
nait volontiers, comme l'atteste un croquis à la mine de plomb du
désert d’Ermenonville, daté du 19 juillet 1780, et annoncé il y a quel-
ques années par un catalogue de librairie, et il ne se refusait pas à
prêter en 1782 au Salon de la Correspondance fondé par Pahin de
La Blancherie, le portrait de sa mère, peint par La Tour (collection
Eudoxe Marcille), ainsi sans doute que celui de son père, possédé
aujourd’hui par le musée de Saint-Quentin.

Chargé verbalement par Perronneau de ses dernières instruc-

1. Voir Gazette des Beaux-Arts, 3e période, tome XV, p. 309.
 
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