FRÉMIET
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artistes, et c’est en présence de cet état que notre époque s’est trouvée.
Alors elle a voulu, dans un besoin de la vérité, reconquérir une con-
science générale de l’art, et, parmi la confusion qui continue et qui
toujours est lente à se dissiper, une conscience nouvelle s’est affir-
mée, jeune encore, mais plus désireuse dans son ardeur primitive de
trouver la vérité ou’au tcmos où elle avait l’habitude de la posséder.
PORTE-FALOT DU XIVe SIÈCLE, PAR M. FRÉMIET
(Hôtel de Ville, Paris.)
La conscience du grand artiste existait assurément en M. Fré-
miet ; il la tenait de Rude, il la tenait surtout de lui-même et il l’eût
possédée en dehors de l’influence des milieux : d’ailleurs elle était en
lui, particulière, longtemps avant de se renouveler pour tous ; mais
il faut noter que cette conscience personnelle s’harmonisait cepen-
dant aux besoins du temps nouveau. M. Frémiet avait préparé sa vie
et son œuvre par une étude complète et en quelque manière défini-
tive des choses qu’il devait connaître, et, quand il se donna au
travail qui produit, il avaii la puissance de savoir, singulièrement
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artistes, et c’est en présence de cet état que notre époque s’est trouvée.
Alors elle a voulu, dans un besoin de la vérité, reconquérir une con-
science générale de l’art, et, parmi la confusion qui continue et qui
toujours est lente à se dissiper, une conscience nouvelle s’est affir-
mée, jeune encore, mais plus désireuse dans son ardeur primitive de
trouver la vérité ou’au tcmos où elle avait l’habitude de la posséder.
PORTE-FALOT DU XIVe SIÈCLE, PAR M. FRÉMIET
(Hôtel de Ville, Paris.)
La conscience du grand artiste existait assurément en M. Fré-
miet ; il la tenait de Rude, il la tenait surtout de lui-même et il l’eût
possédée en dehors de l’influence des milieux : d’ailleurs elle était en
lui, particulière, longtemps avant de se renouveler pour tous ; mais
il faut noter que cette conscience personnelle s’harmonisait cepen-
dant aux besoins du temps nouveau. M. Frémiet avait préparé sa vie
et son œuvre par une étude complète et en quelque manière défini-
tive des choses qu’il devait connaître, et, quand il se donna au
travail qui produit, il avaii la puissance de savoir, singulièrement