L’EXPOSITION REMBRANDT A AMSTERDAM
(premier article)
Quand, aux approches de la majorité de
leur jeune reine, les Hollandais se préoccu-
pèrent de donner aux fêtes de son couronne-
ment tout l’éclat possible, il était naturel qu’en
cherchant dans le passé les souvenirs les plus
glorieux qu’ils pussent évoquer à cette occasion,
ils songeassent toul d’abord à se parer des
œuvres de leurs peintres, et, en particulier, du
plus grand d’entre eux, de Rembrandt. L’his-
toire de ce petit peuple ne manque cependant ni de faits mémorables,
ni de personnages illustres dont il ait lieu d’être fier. Mais, parmi
tant de noms justement populaires dans les Pays-Bas, il en est un
qui les domine tous et dont la renommée toujours grandissante
a depuis longtemps dépassé les frontières hollandaises pour se ré-
pandre dans l’univers entier : celui du fils d’un petit meunier de
Leyde, de ce jeune débutant dont Huygens, dans son autobiogra-
phie, vantait avec un enthousiasme prophétique « les prodigieux
commencements ».
Ce fut donc une idée singulièrement heureuse de profiter de cette
occasion pour chercher à réunir le plus grand nombre possible
(premier article)
Quand, aux approches de la majorité de
leur jeune reine, les Hollandais se préoccu-
pèrent de donner aux fêtes de son couronne-
ment tout l’éclat possible, il était naturel qu’en
cherchant dans le passé les souvenirs les plus
glorieux qu’ils pussent évoquer à cette occasion,
ils songeassent toul d’abord à se parer des
œuvres de leurs peintres, et, en particulier, du
plus grand d’entre eux, de Rembrandt. L’his-
toire de ce petit peuple ne manque cependant ni de faits mémorables,
ni de personnages illustres dont il ait lieu d’être fier. Mais, parmi
tant de noms justement populaires dans les Pays-Bas, il en est un
qui les domine tous et dont la renommée toujours grandissante
a depuis longtemps dépassé les frontières hollandaises pour se ré-
pandre dans l’univers entier : celui du fils d’un petit meunier de
Leyde, de ce jeune débutant dont Huygens, dans son autobiogra-
phie, vantait avec un enthousiasme prophétique « les prodigieux
commencements ».
Ce fut donc une idée singulièrement heureuse de profiter de cette
occasion pour chercher à réunir le plus grand nombre possible