EXPOSITION DE MAITRES DE L’ÉCOLE LOMBARDE
A LONDRES
(deuxième et dernier article1)
miîrogio de Prédis, Berxardino de
Conti. — Une branche de la pein-
ture qui fut cultivée dans cette école
par des artistes éminents, c’est assu-
rément celle du portrait. Les gale-
ries de Milan, bien qu’elles n’aient
pas conservé leur intégrité, offrent
encore des modèles importants de
la main de peintres tels que Bel-
traflio et Solario. Plus spécialiste
que ceux-ci dans cette branche, mais
non pas aussi grand, a été cet Ambrogio de Prédis dont on n’en-
tend parler, à vrai dire, que depuis un petit nombre d’années. Un
document, publié récemment dans YArchivio storico de/l’ Arte et
précédemment dans Y Archivio storico Lombardo, nous le présente
aussi comme peintre d’église ; mais ce document sert en même
temps à démontrer que les capacités du peintre dans ce domaine
étaient fort limitées. C’est ce dont on se rend compte, en effet, en
1. Voir Gazette des Beaux-Arts, 3e pér., t. XX, p. 293.
A LONDRES
(deuxième et dernier article1)
miîrogio de Prédis, Berxardino de
Conti. — Une branche de la pein-
ture qui fut cultivée dans cette école
par des artistes éminents, c’est assu-
rément celle du portrait. Les gale-
ries de Milan, bien qu’elles n’aient
pas conservé leur intégrité, offrent
encore des modèles importants de
la main de peintres tels que Bel-
traflio et Solario. Plus spécialiste
que ceux-ci dans cette branche, mais
non pas aussi grand, a été cet Ambrogio de Prédis dont on n’en-
tend parler, à vrai dire, que depuis un petit nombre d’années. Un
document, publié récemment dans YArchivio storico de/l’ Arte et
précédemment dans Y Archivio storico Lombardo, nous le présente
aussi comme peintre d’église ; mais ce document sert en même
temps à démontrer que les capacités du peintre dans ce domaine
étaient fort limitées. C’est ce dont on se rend compte, en effet, en
1. Voir Gazette des Beaux-Arts, 3e pér., t. XX, p. 293.