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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 20.1898

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Nr. 6
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Schmarsow, August: Maîtres italien à la Galerie d'Altenburg et dans la collection A. de Montor
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https://doi.org/10.11588/diglit.24684#0560

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GAZETTE DES BEAUX-ARTS

M. Émile Braun, qui, alors, était à la tête de l’Institut archéologique
à Rome, et à l’influence peut-être personnelle de C.-F. von Rumohr,
qui justement venait de publier ses Italienische Forschungen. C’est
ainsi que la petite collection d’Altenburg vérifie ce que Rumohr avait
cherché dans ses Drci lieisen nach Italien, 1832 : « En présence des
peintures, l’on désire et l’on doit trouver dans quelles parties, dans
quels temps et quelles personnalités les différentes écoles locales se
rapprochent les unes des autres, échangent leurs tendances, se
mettent en contact ou se fondent entièrement. »

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que Sandro Botticelli aurait peint, paraît-il (comparez la bordure des deux œu-
vres). Il en va de même avec David Ghirlaudajo, auquel, par exemple, sont
attribués sans plus de raison, à la planche 58, une Madone avec un ange et saint
Jean, peinture ombrienne-bolonaise, dans la manière d'Amieo Aspertini, et une
Madone avec une pomme, provenant également d’Ombrie, et d'un maître des
Marches, qui est aussi représenté à la villa Albani, à Rome. A la planche 59, une
Adoration de la Croix est donnée à Domenico Ghirlandajo, tandis qu'elle doit
appartenir à un imitateur tardif de Sandro Botticelli. La Sainte Famille de la
planche 60 appartient non pas au Pérugin, mais à quelque compagnon de
Franciabigio, de Bugiardini et de Sogliani, à Florence.
 
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