CHARDIN ET SES ŒUVRES
A POTSDAM ET A STOCKHOLM
(premier article)
C’est avec un certain sentiment d’émotion
que je me trouve appelée à présenter l’hom-
mage de la Gazette des Beaux-Arts à l’occasion
du second centenaire de la naissance de Char-
din. L’art de ce maître, absolument parfait dans
un cadre restreint, le calme limpide de sa pensée,
le tact ingénieux qu’il apporte à l’interprétation
des scènes les plus familières de la vie et des
plus modestes manifestations de la nature, sa
naïveté, sa simplicité, sa bonne humeur, com-
mandent non seulement notre admiration, mais
notre respect, notre affection. Son pinceau,
délicat et franc, nous fait apercevoir des in-
térieurs humbles peut-être, mais non point
repoussants, des joies à portée de tout être
humain, un coin de repos pour l’esprit,
^ en dehors de toute préoccupation, où l’on
yP'ckoj,
W
jvdt.
XXII. — 3e PÉRIODE.
23
A POTSDAM ET A STOCKHOLM
(premier article)
C’est avec un certain sentiment d’émotion
que je me trouve appelée à présenter l’hom-
mage de la Gazette des Beaux-Arts à l’occasion
du second centenaire de la naissance de Char-
din. L’art de ce maître, absolument parfait dans
un cadre restreint, le calme limpide de sa pensée,
le tact ingénieux qu’il apporte à l’interprétation
des scènes les plus familières de la vie et des
plus modestes manifestations de la nature, sa
naïveté, sa simplicité, sa bonne humeur, com-
mandent non seulement notre admiration, mais
notre respect, notre affection. Son pinceau,
délicat et franc, nous fait apercevoir des in-
térieurs humbles peut-être, mais non point
repoussants, des joies à portée de tout être
humain, un coin de repos pour l’esprit,
^ en dehors de toute préoccupation, où l’on
yP'ckoj,
W
jvdt.
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