LES SALONS ANGLAIS EN 1899
ROYAL AGADEMY — INTERNATIONAL SOCIETY — NEW GALLERY
jg) l est rare, semble-t-il, que les Salons anglais nous
aient présenté un ensemble aussi médiocre que
celle année, et que les œuvres intéressantes y
aient figuré en aussi petit nombre ; il nous faut
bien le constater avec la même sincérité et la
même absence de parti pris que nous avons
apportées à enregistrer, lors des Salons précé-
dents, les efforts et les succès de l'école anglaise. Si, en effet, nous
voulons nous reporter quelque peu en arrière et nous souvenir
de ce que ces expositions nous montraient l’an passé, nous verrons
que l’art anglais., à en juger d’après les derniers Salons , paraît
subir cette année une crise indiscutable. De la génération préra-
phaélite, M. Iiolman Hunt seul survit ; Burne-Jones n’est plus, et
M. Strudwick, son meilleur disciple, reste assez loin du maître de
Y Escalier d'or; John-E. Millais, activité féconde, vision puissante,
est mort, et l’art académique de lord Leighton n’est pas continué par
ROYAL AGADEMY — INTERNATIONAL SOCIETY — NEW GALLERY
jg) l est rare, semble-t-il, que les Salons anglais nous
aient présenté un ensemble aussi médiocre que
celle année, et que les œuvres intéressantes y
aient figuré en aussi petit nombre ; il nous faut
bien le constater avec la même sincérité et la
même absence de parti pris que nous avons
apportées à enregistrer, lors des Salons précé-
dents, les efforts et les succès de l'école anglaise. Si, en effet, nous
voulons nous reporter quelque peu en arrière et nous souvenir
de ce que ces expositions nous montraient l’an passé, nous verrons
que l’art anglais., à en juger d’après les derniers Salons , paraît
subir cette année une crise indiscutable. De la génération préra-
phaélite, M. Iiolman Hunt seul survit ; Burne-Jones n’est plus, et
M. Strudwick, son meilleur disciple, reste assez loin du maître de
Y Escalier d'or; John-E. Millais, activité féconde, vision puissante,
est mort, et l’art académique de lord Leighton n’est pas continué par