COMPAGNO DI PESELL1NO
ET
QUELQUES PEINTURES DE L’ÉCOLE
(premier article)
I
Vasari, en écrivant la vie des Peselli, n’a guère rénssi qu’à
obscurcir davantage une question déjà confuse ; aussi ses travaux
ne sauraient-ils guider les recherches du critique, en ce qui concerne
les successeurs de ces peintres. Pourtant, l’école des Peselli, ou du
moins celle de Pesellino, — car on ne possède aucune donnée sur
l’œuvre de Pesello l’aîné, — fut une des plus prospères et des plus
productives de Florence pendant plusieurs dizaines d’années, vers
le milieu du xv° siècle. Nombre de ces tableaux intéressants et
décoratifs, de ces ccissoni, batailles, triomphes, fêtes et scènes mytho-
logiques, qui ravissent la vue et charment l’imagination du public
dans tant de musées et de collections particulières, étaient l’œuvre
de Pesellino lui-même ou de ses élèves, qui, livrés à leurs propres
forces apres la mort prématurée du maître, gardèrent longtemps
l’empreinte de son génie caractéristique. C’est encore à Pesellino
que l’on doit, en grande partie, la création d’un des plus agréables
motifs de Part florentin, le type de l’adolescent svelte et joli, paré de
riches vêtements, —personnification de l’idéal raffiné dont la Renais-
sance marque l'apogée dans l’histoire de la civilisation.
ET
QUELQUES PEINTURES DE L’ÉCOLE
(premier article)
I
Vasari, en écrivant la vie des Peselli, n’a guère rénssi qu’à
obscurcir davantage une question déjà confuse ; aussi ses travaux
ne sauraient-ils guider les recherches du critique, en ce qui concerne
les successeurs de ces peintres. Pourtant, l’école des Peselli, ou du
moins celle de Pesellino, — car on ne possède aucune donnée sur
l’œuvre de Pesello l’aîné, — fut une des plus prospères et des plus
productives de Florence pendant plusieurs dizaines d’années, vers
le milieu du xv° siècle. Nombre de ces tableaux intéressants et
décoratifs, de ces ccissoni, batailles, triomphes, fêtes et scènes mytho-
logiques, qui ravissent la vue et charment l’imagination du public
dans tant de musées et de collections particulières, étaient l’œuvre
de Pesellino lui-même ou de ses élèves, qui, livrés à leurs propres
forces apres la mort prématurée du maître, gardèrent longtemps
l’empreinte de son génie caractéristique. C’est encore à Pesellino
que l’on doit, en grande partie, la création d’un des plus agréables
motifs de Part florentin, le type de l’adolescent svelte et joli, paré de
riches vêtements, —personnification de l’idéal raffiné dont la Renais-
sance marque l'apogée dans l’histoire de la civilisation.