L’ART FUNERAIRE
DE LA BOURGOGNE
AU MOYEN AGE
PREMIER ARTICLE)
m
L’art funéraire de la Bourgogne n’est
guère connu que par les tombeaux de
Philippe le Hardi et de Jean sans Peur,
déposés au musée de Dijon, et par celui de
Philippe Pot, conservé au Louvre. Encore
certains critiques se sont-ils demandé s’il
convenait de parler de la Bourgogne en
cette affaire, et, bien que l’auteur ano-
II nyrne du mausolée de Philippe Pot ait paru
être incontestablement un Bourguignon h
on a beaucoup raillé l’école dijonnaise du
xve siècle, « ainsi nommée peut-être parce
qu’elle est représentée par deux Hollan-
dais, un Espagnol et un Avignonnais2 ».
Sur l’origine flamande de ces productions
admirables, les études n’ont pas manqué.
Tournai, avec ses monuments funéraires,
1. Müntz, Le Tombeau de Philippe Pot (Magasin
pittoresque, 1889, p. 71).
2. Bernard Prost, Une nouvelle source sur les
artistes dijonnais du XVe siècle (Gazette des Beaux-
Arts, 3e pér., t. Y, p. 175, note 1).
é
kt
3e PÉRIODE.
5G
DE LA BOURGOGNE
AU MOYEN AGE
PREMIER ARTICLE)
m
L’art funéraire de la Bourgogne n’est
guère connu que par les tombeaux de
Philippe le Hardi et de Jean sans Peur,
déposés au musée de Dijon, et par celui de
Philippe Pot, conservé au Louvre. Encore
certains critiques se sont-ils demandé s’il
convenait de parler de la Bourgogne en
cette affaire, et, bien que l’auteur ano-
II nyrne du mausolée de Philippe Pot ait paru
être incontestablement un Bourguignon h
on a beaucoup raillé l’école dijonnaise du
xve siècle, « ainsi nommée peut-être parce
qu’elle est représentée par deux Hollan-
dais, un Espagnol et un Avignonnais2 ».
Sur l’origine flamande de ces productions
admirables, les études n’ont pas manqué.
Tournai, avec ses monuments funéraires,
1. Müntz, Le Tombeau de Philippe Pot (Magasin
pittoresque, 1889, p. 71).
2. Bernard Prost, Une nouvelle source sur les
artistes dijonnais du XVe siècle (Gazette des Beaux-
Arts, 3e pér., t. Y, p. 175, note 1).
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3e PÉRIODE.
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