LES ARTISTES FRANÇAIS
AU SERVICE DES ROIS ANGEVINS DE NAPLES
(deuxième’articlis1)
LES CHATEAUX DE CHARLES Ier
Charles d’Anjou était entré dans l’Italie méridionale comme
un champion armé par l’Église de Rome pour anéantir une
dynastie excommuniée. Pourtant, après la mort de Manfred
et l’exécution de Conradin, le vainqueur suivit, dans ses fondations
et ses constructions, aussi bien que dans son économie financière
et dans sa politique extérieure, plus d’une tradition léguée par Fré-
déric Il et par son fils.
1
Le souvenir de Manfred était attaché à deux villes d’Apulie, voi-
sines du Mont Gargano. L’une était l’acropole de l’antique Luceria,
sur laquelle Frédéric II avait réuni, dans une enceinte élevée par
ses ordres, les Musulmans d’origine sicilienne, qui après avoir com-
battu pour lui contre les papes, devaient être les plus fidèles défenseurs
do son fils. L’autre était une ville fondée par Manfred pour recevoir
les habitants de Siponto, décimés par la fièvre des marécages. Le fils
1. V. Gazette des Beaux-Arts, 1905, t. I, p. 265.
XXXI V.
3e PÉRIODE.
12
AU SERVICE DES ROIS ANGEVINS DE NAPLES
(deuxième’articlis1)
LES CHATEAUX DE CHARLES Ier
Charles d’Anjou était entré dans l’Italie méridionale comme
un champion armé par l’Église de Rome pour anéantir une
dynastie excommuniée. Pourtant, après la mort de Manfred
et l’exécution de Conradin, le vainqueur suivit, dans ses fondations
et ses constructions, aussi bien que dans son économie financière
et dans sa politique extérieure, plus d’une tradition léguée par Fré-
déric Il et par son fils.
1
Le souvenir de Manfred était attaché à deux villes d’Apulie, voi-
sines du Mont Gargano. L’une était l’acropole de l’antique Luceria,
sur laquelle Frédéric II avait réuni, dans une enceinte élevée par
ses ordres, les Musulmans d’origine sicilienne, qui après avoir com-
battu pour lui contre les papes, devaient être les plus fidèles défenseurs
do son fils. L’autre était une ville fondée par Manfred pour recevoir
les habitants de Siponto, décimés par la fièvre des marécages. Le fils
1. V. Gazette des Beaux-Arts, 1905, t. I, p. 265.
XXXI V.
3e PÉRIODE.
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