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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 35.1906

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Nr. 2
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Gabillot, Cyrille: Les trois Drouais, 4
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https://doi.org/10.11588/diglit.24817#0188

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174

GAZETTE DES BEAUX-ARTS

vence, enfant, etc. ; d’autres que je ne puis dater, le portrait de
Duhamel-Diimonceau, gravé par Moitié, la Petite fille aux bulles de
savon, le Petit garçon construisant un château de cartes, deux pen-
dants gravés par Mlle Boizot, et tant d’autres qu’on voit passer dans
les ventes de collections.

Le comte de Provence s'était toujours montré le protecteur de
Drouais. Lorsque après son mariage avec Marie-Louise de Savoie
ce prince eut un état de maison conforme à son rang, il donna une
nouvelle marque de sa bienveillance à l’artiste en le nommant son
premier peintre; François-Hubert dut recevoir cette distinction dans
le courant de 1772, puisque le mariage du comte de Provence est
du 14 mai 1771, et qu’on voit Drouais prendre le titre de premier
peintre de ce prince dans le livret du Salon de 1773.

Un peu plus tard, dans sa séance du samedi 2 juillet 1774,
l’Académie, rendant justice au mérite de François-Hubert, le nomma
conseiller, à la place de Claude-François Desportes, qui venait de
mourir; c’était la plus haute dignité qu’elle pouvait conférer à un
peintre « à talent », c’est-à-dire cl’un genre autre que l’histoire. On
voit qu’elle ne lui avait pas gardé rancune de sa vivacité dans une
discussion qui eut lieu à propos d’un différend entre Bachelier et
Loutherbourg, en 17(301.

C. G ABILLOT

1. Archives de l’art français, aimée 1905.

(La suite prochainement.)
 
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