Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art (3. Pér. 35.1906)

JEAN GOUJON ET LA SALLE DES CARIATIDES

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Jean Goujon a dû connaître la plupart de ces Vitruve, et voici
pourquoi. En 1347, un certain Jean Martin, qui avait alors quelque
notoriété, publia une traduction de Vitruve, la première qui ait paru
en langue française.

Elle avait pour titre : Architecture ou art de bien bastir de Marc
Vitruve Pollion, autheur romain antique, mis de latin en françoys
par Jehan Martin... Or, Goujon collabora très activement à cette

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CARIATIDES, D’APRÈS UNE PLANCHE D’UN « VITRUVE » DE I O 21

traduction. « Je ne fusse jamais venu à bout de mon entreprise,

à la Bibliothèque Nationale, soit à la Bibliothèque de TUniversité (bibl. Victor
Cousin), soit à la Bibliothèque de l’École des Beaux-Arts (collection Lesoufacliè).

I.M. Vilruvius per Jocunclum sotito castigatior factus, cura figuris et tabula, ut
jam legi et intelligi possit (à la fin, la date du 22 mai 1511, pour l’achevé d'im-
primer, à Venise). Une seconde édition revue et corrigée, en 1513.

IL Di Lucio Vitruvio Pollionc de architectura libri dece traducti de latino in
Vulgare affigurati (avec privilège de François Ie1', duc de Milan, du 13 juin 1521).

III. M. Vitruvii de arcldlcctura libri decem summa diligentia recogniti cum
nonnullis figuris sub hoc signo positis nusquam ante a impressis... Milan, 1523.

IV. Con il suo commenta et figure, Vetruvio in volgar lingua raportato per
M. Gianbatista Caporali di Perugia, à Pérouse, 1336 (avec un portrait de Caporali
dans le frontispice, à gauche).

V. Raison d’architecture antique cxtraicte de Victnwe et aultres anciens archi-

XXXV. — 3e PÉRIODE.

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