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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 35.1906

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Nr. 3
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Batiffol, Louis: Marie de Médicis et les arts, 2
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https://doi.org/10.11588/diglit.24817#0246

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MARIE DE MÉDICIS ET LES ARTS 227

nal, « à trois heures cle l’après-midi, Fourbes, flamand, peintre
excellent, le tire de sa hauteur » (Louis XIII); Porbus, alors âgé
de quarante et un ans, était dans la force du talent. Son œuvre
de 1611 doit être identifiée avec une toile des Offices de Florence
représentant le jeune
roi debout, le poing
sur la hanche, à côté
d’une table recouverte
d’un tapis sur lequel
est figuré en broderie
le chiffre de Louis XIII,
surmonté de la cou-
ronne royale : c’est un
des meilleurs portraits
du prince h

Pour n’avoir pas
été aussi bien traités
que leur frère le dau-
phin, les autres en-
fants deMariedeMédi-
cis n’en ont pas moins
été souvent peints, no-
tamment Elisabeth, la
tille aînée. Des ambas-
sadeurs tels que celui
de Londres, M.deBres-
sieux, se piquaient, re-
tournant à leur poste,
de rapporter aux cours
auprès desquelles ils
étaient accrédités les
images des enfants de
leurs souverains. C’est
ainsi qu’en 1609 M. de Bressieux suggère à Marie l’idée de faire
faire le portrait d’Élisabeth pour la famille royale anglaise, et la
reine y consent. Élisabeth fut peinte par Porbus en 1611, en même
temps que Louis XIII. Une lettre de la reine régente à Mme de Mon-
glat, la gouvernante des enfants à Saint-Germain, nous apprend que

1. Héroard, II, 33; et la lettre de Marie de Médicis envoyant Porbus à Mme de
Monglat : Bibl. nat., ms. fr. 3649, fol. 31 r°.

PORTRAIT DE LODIS XIII, PAR FR. PORBUS
(Galerie des Offices, Florence.)
 
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