DEUX DISCIPLES D'INGRES
PAUL ET RAYMOND BALZE
(deuxième et dernier article1)
LA FORCE ABATTUE
PAR LA VOLUPTÉ
En 1848, Paul Balze, qui pen-
dant les jours d’émeute s’était joint
en volontaire aux bataillons de la
garde nationale, son fusil de chasse
à la main, accompagna Hippolyte
Flandrin à Nîmes, où il collabora
aux peintures de l’église Saint-Paul.
Hippolyte Flandrin écrivait à
Raymond Balze :
« Ton frère est d’une abnégation et
d’un dévouement dont je suis bien
reconnaissant. Outre ce qu’il fait en
composition de raymond balze peinture... i 1 est encore pour nous une
providence. Il veille sur nos jours avec
une grande sollicitude : il tâte, éprouve et consolide tout. Je t’assure
qu'avec un échafaudage comme le nôtre, ses soins ne sont pas inutiles. »
(Il janvier 1849).
Dans la même lettre, Paul Flandrin écrivait à son tour :
« Je ne te dis rien de ton frère qui se porte... comme la meilleure loco-
motive possible [Paul Balze était grand fumeur]. Souvent déjà j’ai fait sa
charge sur le mur, car il s’improvise parfois des costumes peu ordinaires,
chose dont il rit avec nous du meilleur cœur possible. »
Entre autres originalités, Paul Balze avait profité de ce qu’il tra-
versait Marseille pour s’embarquer et aller passer trois jours à Rome2.
1. V. Gazette des Beaux-Arts, 1911, t. II, p. 139.
2. Paul Balze se rendit souvent à Rome, par mer. Un jour il fit naufrage
presque en arrivant au port, àCivita-Vecchia. Avec une énergie admirable, il prit
— 4e période.
VI.
41
PAUL ET RAYMOND BALZE
(deuxième et dernier article1)
LA FORCE ABATTUE
PAR LA VOLUPTÉ
En 1848, Paul Balze, qui pen-
dant les jours d’émeute s’était joint
en volontaire aux bataillons de la
garde nationale, son fusil de chasse
à la main, accompagna Hippolyte
Flandrin à Nîmes, où il collabora
aux peintures de l’église Saint-Paul.
Hippolyte Flandrin écrivait à
Raymond Balze :
« Ton frère est d’une abnégation et
d’un dévouement dont je suis bien
reconnaissant. Outre ce qu’il fait en
composition de raymond balze peinture... i 1 est encore pour nous une
providence. Il veille sur nos jours avec
une grande sollicitude : il tâte, éprouve et consolide tout. Je t’assure
qu'avec un échafaudage comme le nôtre, ses soins ne sont pas inutiles. »
(Il janvier 1849).
Dans la même lettre, Paul Flandrin écrivait à son tour :
« Je ne te dis rien de ton frère qui se porte... comme la meilleure loco-
motive possible [Paul Balze était grand fumeur]. Souvent déjà j’ai fait sa
charge sur le mur, car il s’improvise parfois des costumes peu ordinaires,
chose dont il rit avec nous du meilleur cœur possible. »
Entre autres originalités, Paul Balze avait profité de ce qu’il tra-
versait Marseille pour s’embarquer et aller passer trois jours à Rome2.
1. V. Gazette des Beaux-Arts, 1911, t. II, p. 139.
2. Paul Balze se rendit souvent à Rome, par mer. Un jour il fit naufrage
presque en arrivant au port, àCivita-Vecchia. Avec une énergie admirable, il prit
— 4e période.
VI.
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