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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 4. Pér. 6.1911

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Nr. 4
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Servières, Georges: Les artistes français à la Cour de Saxe au XVIIIe siècle, [2]
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https://doi.org/10.11588/diglit.24876#0370

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348

GAZETTE DES BEAUX-ARTS

Œufs cassés, Le Miroir brisé, ou allégoriques : Les Quatre saisons,
par exemple, ou Les Cinq sens.

Au bout de quinze années de services, Michel-Victor Acier,
admis à l’Académie de sculpture en 1780, fut pensionné. Il se
retira donc en 1781 et mourut à Dresde le 16 février 1799 U

Le talent d’Acier est reconnu par les écrivains allemands, mais
ils lui reprochent d’avoir affadi l’aspect des figurines de Saxe. Il
faut croire qu’en Allemagne, au temps de Gellert et de Gessner, le
goût de l’idylle fut en faveur au moins autant qu’en France, puisque
bientôt, avec le règne du biscuit, commença celui de la fadeur,
tant sous le rapport du coloris que du modelé, fadeur qui devait
amener bientôt la décadence de Meissen.

Acier n’en peut d’ailleurs porter seul la responsabilité, puisque,
à partir de 1773, la fabrique fut dirigée par un peintre saxon, Sche-
nau, qui s’était formé, il est vrai, à Paris, sous Jean-Georges Wille,
après avoir reçu à Dresde quelques leçons de Louis Silvestre. Ce
n’est pas de ce disciple sans originalité que pouvait émaner une
initiative artistique susceptible d’ouvrir à la céramique de nouvelles
voies.

GEORGES SERVIÈRES

1. D’après le livre de Berling. L’Allgemeines Lexikon der bildenden Iiünstler,
de Singer, donne la date de 1795.

CUL-DE-LAMPE DESSINÉ PAR CH. HUTIN
ET GRAVÉ PAR PIERRE IIUTIN
POUR LE «RECUEIL D’ESTAMPES
D’APRÈS LES TABLEAUX
DE LA GALERIE BRÜHL »

Le Gérant : P. Girardot.

PA DIS.

IMPRIMERIE PHILIPPE RENO UAP. D.
 
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