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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 4. Pér. 12.1914-1916

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Nr. 5
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Ingersoll-Smouse, Florence: La chapelle funéraire della Pieta dei Principi di San Severo à Naples
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https://doi.org/10.11588/diglit.24914#0488

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LE CHRIST MORT, MARBRE PAR GIUSEPPE SAMMARTINO
(Chapelle funéraire dei Principi di San Severo, Naples.)

LA CHAPELLE FUNÉRAIRE

DELLA PI ETA DEI PRINCIPI DI SAN SEVERO A NAPLES

Avec la mort de Cosimo Fansaga, en 1678, l’école napolitaine
de sculpture perd son chef et, à partir de cette date, la sculp-
ture religieuse s’étiole. En effet, même au xvne siècle, la
sculpture ne joue pas le rôle d’honneur dans les églises, et, malgré la
profusion des marbres polychromes et de l’or, c’est plutôt la peinture
qui y brille. Nous sommes au temps de Bernardo Strozzi et de Luca
Giordano. Ces tendances deviendront plus fortes encore avec Solimena.
Et, contrairement à ce qu’on constate dans toutes les autres écoles
italiennes entre 1680 et 1720 environ, la tradition berninesque n’eut
pas un grand épanouissement; il est vrai que l’élève de Fansaga,
Lorenzo Vaccaro (1655-1706) et un nombreux atelier continuent à
travailler pendant le premier quart du xvme siècle, mais ils n’ap-
portent pas grand’chose de nouveau à l’art de leur maître. Ce
n’est qu’au milieu du xvme siècle, à la veille du retour à l’antique,
qu’on trouve à Naples un grand ensemble de sculpture, un des der-
niers exemples de l’art qui va disparaître : la chapelle funéraire de
la famille Sangro di San Severo1.

4. A consulter : Sigismondo, Descrizione délia città di Napoli; Naples, 4788,
in-42, t. II, p. 32-40; — Cicognara, Storia délia scullura italiana; Prato, 4823-24,
 
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