DOI Heft:
Nr. 1
DOI Artikel:Pach, Walter: M. Herman-A. Webster: un aquafortiste américain
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GAZETTE DES BEAUX-ARTS
leur seul effort est d'avoir des idées dignes de la forme qu’ils peuvent leur
donner. Il leur faut voir que la plus grande conquête que l’homme puisse
faire, c’est de comprendre ce qui demeure et ce qui se meut, car tel est le
sujet de tous les arts. Quand l’artiste généreusement doué par la nature s’est
efforcé d atteindre à cette réalisation, lorsqu'il a incorporé dans son œuvre
l’élément qui lui manquait
d’abord, il réalise le type idéal.
M. Herman-A. Webster est
assurément de la deuxième ca-
tégorie. En moins de temps
qu’emploient beaucoup d’artis-
tes à apprendre leur métier, il
s’est rendu maître du sien et
s’est placé parmi les aquafor-
tistes les plus justement connus
de ce temps. Son début dans les
grandes expositions date des
premiers mois où il commença
à produire. Depuis, Paris, Lon-
dres, New-York et d’autres villes
ont vu ses œuvres dans des ex-
positions particulières ou collec-
tives. Les amateurs et les criti-
ques se sont accordés à louer
son œuvre ; — la planche que
nous donnons ci-contre est la
seconde que publie de lui la Ga-
zette des Beaux-Arts'.
Né à New-York en 1878, il
EAU-FORTE ORIGINALE DE M . H . -A. WEBSTER • ,
a eu une existence accidentée.
L’artiste qui, aujourd’hui, con-
sacre toute son activité aux planches que l'on voit de lui chaque année
aux expositions est gradué de l’Université de Yale ; il a travaillé dans les
mines, dans une banque, dans des journaux. Pendant plusieurs années, son
talent pour le dessin, dont il avait fait preuve dès l’enfance, ne se mani-
feste que par de vagues travaux d’amateur. Une visite à l’Exposition Uni-
verselle de igoo à Paris et la vue de l’activité artistique de la capitale le 1
1. Voir la première, La Rue Brise-miclie, clans la Gazelle des Beaux-Arts, 1907, t. II,
p. 66.
GAZETTE DES BEAUX-ARTS
leur seul effort est d'avoir des idées dignes de la forme qu’ils peuvent leur
donner. Il leur faut voir que la plus grande conquête que l’homme puisse
faire, c’est de comprendre ce qui demeure et ce qui se meut, car tel est le
sujet de tous les arts. Quand l’artiste généreusement doué par la nature s’est
efforcé d atteindre à cette réalisation, lorsqu'il a incorporé dans son œuvre
l’élément qui lui manquait
d’abord, il réalise le type idéal.
M. Herman-A. Webster est
assurément de la deuxième ca-
tégorie. En moins de temps
qu’emploient beaucoup d’artis-
tes à apprendre leur métier, il
s’est rendu maître du sien et
s’est placé parmi les aquafor-
tistes les plus justement connus
de ce temps. Son début dans les
grandes expositions date des
premiers mois où il commença
à produire. Depuis, Paris, Lon-
dres, New-York et d’autres villes
ont vu ses œuvres dans des ex-
positions particulières ou collec-
tives. Les amateurs et les criti-
ques se sont accordés à louer
son œuvre ; — la planche que
nous donnons ci-contre est la
seconde que publie de lui la Ga-
zette des Beaux-Arts'.
Né à New-York en 1878, il
EAU-FORTE ORIGINALE DE M . H . -A. WEBSTER • ,
a eu une existence accidentée.
L’artiste qui, aujourd’hui, con-
sacre toute son activité aux planches que l'on voit de lui chaque année
aux expositions est gradué de l’Université de Yale ; il a travaillé dans les
mines, dans une banque, dans des journaux. Pendant plusieurs années, son
talent pour le dessin, dont il avait fait preuve dès l’enfance, ne se mani-
feste que par de vagues travaux d’amateur. Une visite à l’Exposition Uni-
verselle de igoo à Paris et la vue de l’activité artistique de la capitale le 1
1. Voir la première, La Rue Brise-miclie, clans la Gazelle des Beaux-Arts, 1907, t. II,
p. 66.