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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 5. Pér. 12.1925

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Nr. 2
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Rosenthal, Léon: Manet et l'Espagne
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https://doi.org/10.11588/diglit.24946#0229

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Phot, Durand-Ruel.

LES PETITS CAVALIERS, ATTRIBUÉS A VELASQUEZ
COPIE PAR MANET

MANET ET LESPAGNE

I 'emprise de l'Espagne sur Manet a été évidente dès le premier jour et,
depuis ce moment, tous ceux, qui lui ont consacré quelques lignes ou
^ une étude, l’ont signalée. Nul n’a essayé de nier un fait aussi manifeste.
Tous ne l'ont, cependant, pas compris de la même façon. Pour les uns, il y
a eu affinité et, pour les autres, abdication. La plupart ont esssayé de déter-
miner les ascendants espagnols de Manet, et ils ont, avant tout autre, jeté le
nom de Goya qui leur a souvent suffi, tandis que de plus informés y ajou-
taient celui de Velasquez ou allaient parfois même jusqu’à nommer Ribera.
Ceux, qui ne craignent pas les opinions tranchantes et les jugements sommai-
res, n’ont pas voulu, hors l’Espagne, lui reconnaître de maîtres. Les esprits
plus mesurés ont décelé d’autres tutelles, celles des Vénitiens, de Titien de
Tintoret, et encore celle de Frans Hais. Enfin on s’est accordé généralement
à remarquer que, hanté d’abord par l’Espagne, Manet s’en était ensuite
éloigné, si bien que l’on a pu distinguer une période espagnole de son
activité, période qui se clôt vers 1868, au lendemain, piquant paradoxe, du
premier et unique voyage qu’il ait fait en Espagne.
 
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